7. Sciences physiques et théologie: des perspectives différentes ( pages 55 à 61 )

Les sciences physiques ont depuis longtemps perdu l’innocence de leurs commencements. L’euphorie du progrès du xlxe et de la première moitié du xxe siècle s’est évanouie. Durant les récentes décennies, il est devenu de plus en plus patent que le progrès scientifique est loin d’être toujours un progrès en humanité.

Sciences physiques: le fondement, mais pas le tout

Pratiquement tous les progrès scientifiques et techniques importants — technologie atomique, technologie génétique, médecine intensive, « révolution verte », automatisation de la production, globalisation de l’économie, de la technologie et de la communication — manifestent aussi des conséquences négatives imprévues ou passées par pertes et profits. Que les marchés financiers censés (* Le mot «Terreur» est en français dans le texte.) s’autoréguler soient régis par la raison, même des économistes néolibéraux n’y croient plus à la fin du e siècle, après l’effondrement de la bulle informatique. Que les puissances mondiales investissent encore au troisième millénaire, au lieu de combattre la pauvreté, la faim, les pandémies et l’analphabétisme, des milliards pour une industrie de l’armement aux dimensions de l’univers, voilà qui contredit toute raison. Pire, les guerres du début du xxle siècle menées en Afghanistan et en Irak, prétendument de façon totalement rationnelle, avec des technologies de pointe, et leurs conséquences dévastatrices pour les pays concernés et le monde entier, font douter de la raison de l’humanité en général. Certes, tout cela n’est pas un argument contre la raison et contre la science, mais à coup sûr contre une croyance scientifique qui absolutise les sciences physiques et la technologie.

Il est normal que les sciences de la nature soient devenues la base de la technique et de l’industrie modernes, et même de l’image moderne du monde, de la civilisation moderne et de la culture en général. Mais ce rôle, elles n’en seront à la hauteur de manière sensée que si on ne fait pas de la fondation le tout de l’édifice; si l’on voit la relativité et le caractère transitoire, les conditions sociales et les implications éthiques de chaque image du monde, de tous les projets, modèles, aspects; si l’on fait droit, à côté des méthodes des sciences physiques, également à celles des sciences humaines et sociales, donc aussi à celles de la philosophie et — de manière encore distincte — à celles de la théologie; si donc on ne fait pas des sciences physiques une vision du monde. Toute science qui s’ absolutise elle-même, fût-elle la plus exacte ou la plus approfondie, se rend ridicule par rapport au Tout et devient vite un danger public. Et même essaierait-elle de désenchanter toutes les autres (qu’on pense à la psychanalyse), elle sera elle-même désenchantée au bout du compte. Mais une proposition contraire s’impose à ce stade.

La théologie aussi a besoin d’autocritique

Les perspectives ne sont pas les mêmes: aux scientifiques importe l’analyse des données, des faits, des phénomènes, des opérations, des déroulements, des énergies, des structures, des évolutions — à bon droit. Mais, à tout aussi bon droit, les théologiens — et les philosophes, s’ils en ont envie! — peuvent s’intéresser aux questions concernant la compréhension du sens et des fins ultimes ou premiers, aux valeurs, aux idéaux, aux normes, aux décisions et aux attitudes. Aujourd’hui, beaucoup de physiciens reconnaissent eux aussi volontiers qu’ils n’ont à proposer aucune vérité ultime, définitive. Ils semblent aujourd’hui plus que jamais prêts à réviser la position où ils sont parvenus, et même, éventuellement, à la retirer complètement: trial and error, «essai et erreur» (Karl Popper).

Mais de l’autre côté, dans leur dialogue avec les physiciens, théologiens et philosophes devraient eux aussi rester modestes et autocritiques. Car eux non plus, qui s’efforcent professionnellement de montrer la vérité de la foi, ne possèdent pas cette vérité d’emblée et de manière définitive. Eux aussi doivent sans cesse chercher la vérité à nouveaux frais; comme tous les hommes, ils ne peuvent que l’approcher, ils doivent apprendre par «essai et erreur » et être prêts à réviser leur point de vue. En théologie aussi, dans la mesure où elle veut être science et non pas dogmatisme stérile, l’interpénétration mutuelle de l’essai, de la critique, de la contre-critique et de l’amélioration est par principe possible et souvent souhaitable. Les théologiens ne devraient pas pousser à la confrontation les physiciens en introduisant dans le discours le principe d’autorité, démasqué au moins depuis l’Aujkltirung comme non scientifique, et arguer de la prétendue infaillibilité de la Bible, du pape et de déclarations conciliaires impossibles à remettre en question . un retard important à rattraper dans ses relations avec les sciences de la nature. Pour le dialogue avec les sciences physiques, on était gêné, dans l’école de Karl Barth*, par un refus, pour des raisons historiques, de toute «théologie naturelle ». Dans celle de Bultmann**, en revanche, on se concentra sur la compréhension de l’existence humaine en laissant totalement de côté la cosmologie. Dans la théologie catholique, on s’est occupé avant tout de l’élaboration de documents doctrinaux romains malencontreux et de la réhabilitation de Galilée et de Teilhard de Chardin...

Il en va tout autrement dans les pays de langue anglaise: là, non seulement les théologiens se sont occupés activement de physique, mais les physiciens se sont intéressés fortement à la théologie et ont réalisé des travaux de valeur servant de médiation. Exemplaire à cet égard depuis des dizaines d’années, avec de nombreuses publications, est lan G. Barbour, physicien et théologien américain cité plus haut (de l’université de Northfield, Mmnesota) 56• Citons aussi Arthur Peacocke, théologien et biochimiste britannique (d’ Oxford) et John Polkinghorne, professeur de physique mathématique et théologien (de Cambridge) 58

Certes, avec ce rappel, je ne suis pas d’abord préoccupé d’établir un parallélisme méthodologique entre sciences physiques et théologie, ni un concept unitaire de la science et de la rationalité

— comme a tenté de l’élaborer John Polkinghorne dans ses premiers travaux. Au contraire, l’autonomie et la légalité méthodologiques propres des sciences physiques et humaines, en particulier de la théologie et de la philosophie, me paraissent importantes; toute attitude défensive et apologétique m’est étrangère. Contrairement aux savants anglo-saxons, je ne souhaite pas d’abord comparer les résultats des sciences physiques avec les dogmes hellénistiques « classiques » de la patristique grecque et du Moyen Age latin, que j’ai soumis à une enquête historique et critique approfondie59 je m’intéresse d’abord à la problématique de l’Ancien et du Nouveau Testament, telle qu’ elle apparaît à travers l’exégèse historique et critique contemporaine60. Et, en définitive, on ne s’en tient pas non plus, dans la confrontation avec les sciences physiques, simplement aux doctrines « classiques » du grand Newton, mais on aborde la théorie de la relativité et celle des quanta 61

La connaissance du monde physique est incapable de dépasser le monde de l’expérience

Immanuel Kant a été largement confirmé dans ce constat: le savoir de la physique concerne les phénomènes dans le temps et dans l’espace, et non pas le monde «en soi», indépendant de notre subjectivité. La physique concerne le monde des « phénomènes », des expériences dans le temps et dans l’espace que, par principe, elle ne peut dépasser.

Cependant, la physique actuelle ne saurait suivre Kant sur deux points.

En premier lieu, quand il prétend que les déterminations fondamentales de la nature, comme le temps, l’espace, la causalité, ne sauraient être comprises comme des données objectives, mais qu’ elles ne constituent que les conditions a priori de notre connaissance. Non, le monde de l’expérience n’a pas son origine entière dans la pure subjectivité.

En second lieu, ce n’est pas seulement la prédominance absolue de la pure subjectivité qui est abandonnée, mais également la «chose en soi», que Kant nous «affiche» par voie de conséquence, qui est devenue problématique. La conscience formatrice n’est pas une instance intemporelle, mais le contenu objectivable n’est pas un monde « derrière » les phénomènes. Pour le dire positivement, la dimension de la physique est un processus qui ne doit pas être fondé seulement dans le sujet, ni purement dans le monde des choses en soi; c’est au contraire un monde propre: le «monde de la physique», précisément (Walter Schulz) 62

Cependant, il s’ensuit ceci: la compréhension de soi classique des sciences de la nature, selon laquelle l’étant tel qu’il est réellement, c’est à dire «en soi», peut être porté de manière univoque au concept, cette présupposition n’est plus tenable aujourd’hui. La physique des quanta et la discussion sur le fondement des mathématiques renvoient à une incomplétude et à une pluralité de niveaux de la connaissance humaine. Disons-le: même si on pouvait unifier toutes les théories physiques, même si on pouvait les rassembler dans une seule image du monde physique, la confiance empirique en elles n’en serait pas obligatoirement accrue.

Même pour le physicien qui prend au sérieux la relativité de sa perspective sur le réalité, se pose, avec une réflexion plus poussée à un niveau «plus élevé » (Heisenberg) ou plus profond (mot que je préfère), la question de savoir «ce qui tient le monde au plus profond»: non seulement la question de la force puissante à l’oeuvre entre les plus petites particules (quarks) dans le noyau atomique (voir le prix Nobel attribué en 2004 à D.J. Gross, F. Wilczek, H.D. Politzer), mais la question de l’origine et du sens du Tout de la réalité.

Aujourd’hui, certes, mathématiciens et astronomes seront peu enclins à admettre, comme leurs prédécesseurs Nicolas de Cues, Kepler, Galilée, mais aussi Cantor et Planck, à la suite de Platon et des pythagoriciens, que les propriétés mathématiques des choses sont des indications de leur origine divine. Pourtant, après le débat sur les fondations, il y aurait plus que jamais de quoi penser: les mathématiques, qui sont une invention de l’esprit humain, et le monde créé par l’homme vont étonnamment bien ensemble; ils semblent également rationnels, ordonnés, en fin de compte d’une grande simplicité. Tout cela aura peut-être éclairé la manière dont j’envisage les rapports entre sciences de la nature et religion.

Remplacer le modèle de la confrontation ou celui de l’intégration par le modèle de la complémentarité

Voici ma façon de procéder dans les chapitres suivants:

• Eviter le modèle de la confrontation entre sciences de la nature et religion:

— le modèle d’origine fondamentaliste et prémoderne, qui ignore ou refoule les résultats des sciences physiques comme ceux de l’exégèse biblique historique et critique;

— le modèle aux couleurs du rationalisme moderne, qui évite les questions philosophiques et théologiques fondamentales et déclare la religion d’emblée non pertinente.

• Eviter le modèle de l’intégration qui cherche l’harmonisation:

— qu’il soit représenté par des théologiens qui adaptent les résultats des sciences physiques à leurs dogmes,

— ou par des scientifiques qui instrumentalisent la religion au service de leur thèse.

• Adopter plutôt un modèle de la complémentarité, modèle d’interaction constructive et critique entre sciences de la nature et religion, où les sphères propres de chaque discipline sont préservées, tous les passages illégitimes évités et toute absolutisation écartée, et dans lequel pourtant on tente, dans un questionnement et un enrichissement mutuels, de rendre justice à la réalité dans son ensemble en toutes ses dimensions.

C’est pourquoi je voudrais dans le prochain chapitre poursuivre la réflexion et creuser au-delà de la structure purement mathématique du monde physique: chercher un sens-origine qui tient ensemble toutes choses dans notre monde phénoménal 63• Même pour le physicien sans foi religieuse se pose ici inévitablement la question du commencement de toutes choses et par là le questionnement à propos d’un commencement absolu.

 * Karl Barth (1886-1968), théologien réformé, insiste sur la distance entre Dieu et le monde, et s’oppose donc à toute révélation possible de Dieu par le biais de la nature. Son influence a été considérable au XXe siècle, en France notanunent, et même sur les théologiens catholiques.

* * Rudoif Bultmann (1884-1976), exégète protestant très marqué par le premier Heidegger et la philosophie de l’existence, insiste sur la «décision» (existentielle) qu’exige la foi. Bultmann et Barth constituent les deux pôles (opposés) de la théologie allemande au XXe siècle.


Extrait du «  Petit Traité du commencement de toutes choses »  éditions du Seuil Janvier 2008 Traduit de l’allemand par Jean-Louis SCHLEGEL

Hans Küng est né en 1928 à Sursee (Suisse). Après des études à l'Université grégorienne de Rome, il est ordonné prêtre, dirige une paroisse à Lucerne, puis enseigne, d'abord à Munster, ensuite à Tübingen. Il s'engage en faveur de l'œcuménisme et sera nommé théologien officiel du concile Vatican II par le pape Jean XXIII. Critiquant le magistère de l'Église et l'infaillibilité pontificale, il sera interdit d'enseignement en 1979. Mais la Faculté de théologie de Tübingen le maintiendra à son poste jusqu'à sa retraite. Il a créé et préside la Fondation pour une éthique planétaire. Il étudie en particulier la relation entre la violence et le sacré.

Ecrits:

Après avoir fait des études en théologie à Rome à l'Université grégorienne, il est ordonné prêtre en 1954. Il continue ses études dans diverses universités européennes, dont la Sorbonne à Paris où il soutient une thèse de doctorat intitulée "La justification. La doctrine de Karl Barth et une réflexion catholique". En 1960, Hans Küng est nommé professeur de théologie à l'université Eberhard Karl de Tübingen, en République fédérale d'Allemagne. Il y a pour collègue Josef Ratzinger (futur pape Benoît XVI), avec qui il participe au concile Vatican II comme théologien expert (peritus). Cette expérience le marquera profondément.

Au cours des années 1970, Hans Küng publie de nombreux ouvrages tout en poursuivant son enseignement. Il se fait remarquer dès le début de la décennie en publiant en 1971 Infaillible ? Une interpellation dans lequel il remet en cause un certain nombre d'affirmations de la doctrine catholique consacrées par le concile Vatican I (1870), durant lequel avait notamment été proclamé le dogme de l'infaillibilité de l'évêque de Rome, c'est à dire le pape. C'est également à cette époque qu'il publie son monumental Être chrétien, qui est en quelque sorte un exposé raisonné de son système théologique. On ne peut qu'être saisi par l'extraordinaire effort intellectuel que représente cette œuvre dans l'histoire de la pensée chrétienne au XXe siècle.

En décembre 1979, suite à une longue controverse avec Rome et spécialement la Congrégation pour la doctrine de la foi (successeur de la Sainte Inquisition et du Saint Office), il se voit retiré sa missio canonica (reconnaissance officielle de l'Église catholique qu'un professeur est habilité à enseigner la théologie et à participer à la collation des grades universitaires catholiques). Il est maintenu à l'université Eberhard Karl de Tübingen comme professeur et directeur de l'institut des recherches oecuméniques. Il cesse officiellement son enseignement en 1996.

Il se dévoue depuis déjà 1993 à la fondation "Pour une éthique planétaire" (Weltethos) qui cherche à développer et renforcer la coopération entre les religions au delà d'une vague reconnaissance des valeurs communes. Il cherche particulièrement à initier de véritables initiatives pratiques en vue de la paix et du développement. On peut consulter son site qui inclut la déclaration pour une éthique planétaire[1]. Cet engagement lui a valu de recevoir le Prix Niwano de la paix en 2005.

En septembre 2003, il publie un article dans le Monde des Religions, pour constater que la repentance de l'an 2000 est un geste médiatique qui n'a pas été suivi d'actes majeurs tendant à la concrétiser.

Pour lui, les différentes religions sont l'expression de la légitime religiosité de l'homme. Elles sont ou devraient être au service de l'homme et ne devraient être que des aspects secondaires d'une éthique humaine, et donc mondiale (la "Weltethik"), plus fondamentale, où - finalement - Dieu est au service de l'homme. Il a déclaré en 2003 chercher une « réconciliation pragmatique » avec Rome. Le cardinal Karl Lehmann, de Mayence, a déclaré alors à la presse que son attitude était une « remarquable expression de bonne volonté » et annoncé son intention d'intervenir à ce sujet auprès de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Bien que très alarmé par l'élection du cardinal Josef Ratzinger comme pape sous le nom de Benoît XVI, Hans Küng a longuement été reçu par celui-ci à Castel Gandolfo le 24 septembre 2005[2].

 Ecrits:

LE CONCILE, EPREUVE DE L'EGLISE Le Seuil , 01/06/1963 Discours au concile Vatican II 304 pages mars 1964 Liberté du chrétien Les temps sont passés où l'on aurait cherché en vain le mot « liberté » dans certains dictionnaires de théologie catholique. Et si on l'y trouvait, on était renvoyé au mot « loi ». Aujourd'hui, non seulement [...] Ed. du Cerf- Desclée de Brouwer, 238 pages janvier 1967 Le Service théologique dans l'Église Mélanges offerts au Père Yves Congar pour ses soixante-dix ans Ce volume d’hommages se compose de diverses sections étudiant successivement la théologie en acte à Vatican II et son influence, la méthode théologique et le ministère du théologien, le rapport entre [...] 384 pages 1974 VINGT PROPOSITIONS - Etre chretien Le Seuil , 01/02/1979 Dieu existe-t-il ?1981 Vie éternelle? 1985 Le Christianisme et les Religions du monde 1986 POURQUOI SUIS JE TOUJOURS CHRETIEN ? Bayard , NOUVELLES , 01/03/1988 Une théologie pour le 111e millénaire 1989 - Prêtre, pour quoi faire? Ed. du Cerf- Desclée de Brouwer 1990 Qu'est-ce que l'Église ? De nos jours les chrétiens aimeraient bien s'entendre sur la réponse à donner à la question : « Qu'est-ce que l'Église » ? Pour aller dans ce sens, H. Küng interroge d'abord l'histoire, pose le problème [...] Paru : Mars 1990 210 pages - Garder l’espoir - Ecrits sur la réforîne de l’Eglise Écrits sur la réforme de l'Église Depuis des années, l'Église offre de toute évidence les signes alarmants d'une « émigration » intérieure et extérieure, qui a déjà gagné de nombreux milieux. Soucieux de l'Église, Ed. du Cerf 1991 Christianisme et religion chinoise (en collaboration avec Julia Ching) 1991 Projet d’éthique planétaire La paix mondiale par la paix entre les religions 1991 Être chrétien « Points Essais » n°284, 1994 L’Islam, un défi pour le christianisme (direction en collaboration avec Jiirgen Moltmann) Beauchesne, 1994 Le Judaïsme 1995 Manifeste pour une éthique planétaire La déclaration du Parlement des religions du monde Au cours d’une assemblée tenue en septembre 1993, le Parlement des religions du monde a rédigé ce texte inaugural qui propose une reconnaissance des normes indispensables et des valeurs universelles sans [...]Mars 1995 128 pages Credo La confession de foi des Apôtres expliquée aux hommes d’aujourd’hui 1996 Christianisme, judaïsme et islam Fidélité et ouverture La religion, toute religion, est à la fois, par essence, référée à des sources, donc à un passé, et de fait questionnée, dans cette référence même, par les conditions de son présent. Elle ne peut doncMars 1999 272 pages Mon combat pour la liberté « Aucune des controverses dans lesquelles j'ai été impliqué et que, pour la plupart, je n'ai ni cherchées ni essayé d'éviter, ne concernait des enjeux d'importance secondaire sur lesquels j'aurais facilement [...] Paru : Novembre 2006 Ed. du Cerf 576 pages Petit Traité du Commencement de toutes choses Editions du Seuil janvier 2008

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