Terre cuite de frère Antoine Abbaye de Tamié
 La Liturgie du jour

 
 

0401 Bonne Annee Un monde cruel

0402 Jour de l'an souhaits et études

0403 la paix organisations qui oeuvrent pour

0404 Guerre " Tu ne tueras point"!.

405 -epiphanie.html

0406-bapteme.html

0407-cana

0408 beatitudes

0415 Carème !

0430-rameaux.html

0431-cene.html

0432-passion.html

0440 Pâques " pessah" Datation au fil des ans.  

0445 l'ascension irrésistible de l'Exclu. Une ou plusieurs...!

0450 Pentecote Les derniers temps..!

0451-assomption.html

0452Trinité Dieu unique et trois "personnes".! Domergue Marcel, Jésuite

0460 Toussaint . Pourquoi faire un culte aux saints?

0461-morts.html

0470-christ-roi.html

0471-avent.html

0490 Noêl.

0491mail-noel

0492 la faim une autre forme de terrorisme. Michael Concessao 

0499-attente.html  

 

 

La paix - le Respect

Tu ne tueras point (Exode 20 13) Choisis la vie ( Deutéronome 30 .19 )
 

Que cesse le carnage

Déclaration des patriarches et responsables religieux chrétiens à Jérusalem

Les Patriarches, évêques et chefs des Églises chrétiennes à Jérusalem (1) ont publié, le 30 décembre 2008, une déclaration commune au sujet de la situation à Gaza, suite à l'offensive israélienne qui a débuté le 27 décembre. Ils y expriment leur profonde inquiétude et appellent la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à intervenir pour que cessent les violences.

Nous, patriarches, évêques et dirigeants d'Églises chrétiennes à Jérusalem, exprimons notre préoccupation, nos regrets et notre indignation face à la guerre qui fait rage actuellement dans la bande de Gaza. Nous déplorons les destructions, les tueries et le carnage qui en sont la conséquence, tout particulièrement en cette période où nous célébrons Noël, la naissance du Roi de l'amour et de la paix.

Nous faisons part de notre profond chagrin devant ce nouveau cycle de violence entre Israéliens et Palestiniens et l'absence continue de paix en Terre sainte. Nous dénonçons les hostilités en cours dans la bande de Gaza et toutes les formes de violence et de tuerie perpétrées de part et d'autre. Nous sommes convaincus que la poursuite de cette effusion de sang et de tant de violence ne peut conduire à la paix et à la justice mais ne feront au contraire qu'engendrer davantage de haine et d'hostilité, et perpétuer l'affrontement entre les deux peuples.

C'est pourquoi, nous appelons les représentants des deux parties en conflit à revenir à la raison et à s'abstenir de tout acte violent qui ne peut que produire la destruction et de nouvelles tragédies. En revanche, nous les encourageons à tout faire pour résoudre leurs différends au travers de moyens pacifiques et non-violents.

Nous demandons à la communauté internationale d'assumer ses responsabilités, d'intervenir immédiatement afin de mettre un terme à ce bain de sang et à toute forme d'affrontement, d'éradiquer les causes du conflit israélo-palestinien et de le résoudre au moyen d'une solution juste et globale sur la base des résolutions internationales.

Aux différentes factions palestiniennes, nous disons : il est temps de mettre un terme à vos divisions et de régler vos différends. Nous appelons toutes les factions à placer les intérêts du peuple palestinien au-dessus de tout intérêt personnel ou partisan et à emprunter immédiatement le chemin d'une réconciliation nationale et globale en ayant recours aux moyens non violents pour qu'une paix juste puisse être établie dans la région.

Enfin, nous élevons nos prières vers l'Enfant dans la crèche, afin qu'il inspire les autorités et ceux qui prennent les décisions du côté israélien comme du côté palestinien, en vue d'une action immédiate pour mettre fin à la tragédie qui se déroule dans la bande de Gaza. Nous prions pour les victimes, les blessés et ceux qui ont le cœur brisé. Puisse le Seigneur Tout-Puissant accorder la consolation et la patience à tous ceux qui ont perdu des êtres chers. Nous prions pour tous ceux qui vivent dans l'incertitude et la peur. Que Dieu leur accorde le calme, la tranquillité et la vraie paix. (*) Traduction et titre de La DC.

(1) Cette déclaration est signée par les Patriarches Theophilos III, Patriarche grec-orthodoxe ; Fouad TWAL, Patriarche latin ; Torkom II, Patriarcat orthodoxe arménien apostolique ; et par Fr. Pier Battista PIZZABALLA, ofm, Custode de Terre sainte ; Anba ABRAHAM, Patriarcat copte orthodoxe ; Archevêque Swerios Malki Mourad, Patriarcat syrien orthodoxe ; Abune MATTHIAS, Patriarcat éthiopien orthodoxe ; Archevêque Paul Nabil SAYYAH, Exarcat maronite Patriarcal ; Archevêque Suheil DAWANI, Église épiscopalienne de Jérusalem et du Moyen-Orient ; Archevêque Munib YOUNAN, Église évangélique luthérienne en Jordanie et en Terre sainte ; Mgr Pierre MALKI, Exarcat patriarcal syrien catholique ; Mgr Youssef ZRE'I, Exarcat patriarcal grec catholique ; Fr. Raphaël Minassian, Exarcat patriarcal arménien catholique.

 À la fin de la déclaration les signataires ont demandé que le dimanche 4 janvier soit vécu comme une journée de justice et de paix dans le Pays de la paix.


Je me permet de faire référence à un livre de Marek Halter: " La force du bien" Robert Laffont 1995 page 58

"Il me vient à l'esprit quelques phrases d'une lettre que Konrad Adenauer, le premier chancelier de la République fédérale d'Allemagne, a envoyée au début de l'année 1946 à Bernard Custodis, pasteur à Bonn déposé par les nazis.

« Je crois que, si les évêques avaient pris officiellement position contre le nazisme, tous ensemble, le même jour, du haut de leurs chaires, ils auraient pu éviter bien des choses. Ils ne l'ont pas fait et ils n'ont pas d'excuses. Si cela avait conduit les évêques en prison, ou dans les camps de concentration, nous n'aurions pas à le regretter, au contraire. Tout cela ne s'est pas fait, aussi vaut-il mieux garder le silence. »Konrad Adenauer

CLERCS CHRETIENS Du courage aujourd'hui pour écouter et suivre Le Maître, Jésus Christ. Dire NON fermement à la guerre et au commerce des armes.

Hélas ....Compromissions..... Le Christ Jésus ne nous a-t-il pas invité nous les chrétiens à mettre notre épée au fourreau, à aimer nos ennemis?! A être ses portes voix...!!

 voir des textes de Georges Siguier: 4330-nonviolentmili.htm et 4325-nonviolent.htm 4340-compromissions.htm

Edmond Savajol 01-12-2009  


Décalogue d'Assise pour la paix

Message envoyé le 4 mars 2002 par le pape Jean Paul 2 au nom des 200 responsables religieux réunis à Assise le 24 janvier 2002

1. Nous nous engageons à proclamer notre ferme conviction que la violence et le terrorisme s'opposent au véritable esprit religieux et, en condamnant tout recours à la violence et à la guerre au nom de Dieu ou de la religion, nous nous engageons à faire tout ce qui est possible pour éradiquer les causes du terrorisme.

2. Nous nous engageons à éduquer les personnes au respect et à l'estime mutuels, afin que l'on puisse parvenir à une coexistence pacifique et solidaire entre les membres d'ethnies, de cultures et de religions différentes.

3. Nous nous engageons à promouvoir la culture du dialogue, afin que se développent la compréhension et la confiance réciproques entre les individus et entre les peuples, car telles sont les conditions d'une paix authentique.

4. Nous nous engageons à défendre le droit de toute personne humaine à mener une existence digne, conforme à son identité culturelle, et à fonder librement une famille qui lui soit propre.

5. Nous nous engageons à dialoguer avec sincérité et patience, ne considérant pas ce qui nous sépare comme un mur insurmontable, mais, au contraire, reconnaissant que la confrontation avec la diversité des autres peut devenir une occasion de plus grande compréhension réciproque.

6. Nous nous engageons à nous pardonner mutuellement les erreurs et les préjudices du passé et du présent, et à nous soutenir dans l'effort commun pour vaincre l'égoïsme et l'abus, la haine et la violence, et pour apprendre du passé que la paix sans la justice n'est pas une paix véritable.

7. Nous nous engageons à être du côté de ceux qui souffrent de la misère et de l'abandon, nous faisant la voix des sans-voix et ?oeuuvrant concrètement pour surmonter de telles situations, convaincus que personne ne peut être heureux seul.

8. Nous nous engageons à faire nôtre le cri de ceux qui ne se résignent pas à la violence et au mal et nous désirons contribuer de toutes nos forces à donner à l'humanité de notre temps une réelle espérance de justice et de paix.

9. Nous nous engageons à encourager toute initiative qui promeut l'amitié entre les peuples, convaincus que, s'il manque une entente solide entre les peuples, le progrès technologique expose le monde à des risques croissants de destruction et de mort.

10. Nous nous engageons à demander aux responsables des nations de faire tous les efforts possibles pour que, aux niveaux national et international, soit édifié et consolidé un monde de solidarité et de paix fondé sur la justice.

Assise 2002 : Paroles de paix

Témoignages de paix

Le patriarche Bartholomeos Ier de Constantinople : « La paix de Dieu et la paix sur la Terre sont liées l'une à l'autre comme mère et fille (...) Obtenir la paix dans le monde nous oblige à être en paix avec Dieu, et donc en nous-mêmes et entre nous.»

L'archevêque de Cantorbéry, Dr George Carey, dans une lettre lue par son représentant : « Nous nous sommes souvent définis nous-mêmes par ce qui nous divise plutôt que par ce qui nous unit (...) Nous reconnaissons nous être mal compris et blessés les uns les autres. Aussi devons-nous construire notre paix sur notre besoin d'accepter le pardon et de l'offrir. »

Au nom de l'Alliance réformée mondiale, Setri Nyomi : « nous avons besoin de plus de Samaritains qui, inspirés par leur foi, décident que les différences religieuses ne devraient pas les conduire à ignorer ou à haïr ceux qui sont différents ».

Le cheik Ahmed Tantaoui d'al-Azhar, l'une des autorités les plus reconnues de l'islam, dans sa lettre en français lu par un représentant, a remercié le Pape, citer le Coran « éclairant le cheminement pour la paix » et glisser un « hommage à l'État du Vatican pour son honorable soutien à l'égard du peuple palestinien ».

Le Rabbin américain Israël Singer, président du Congrès juif mondial, a préféré improviser la fin de son témoignage déclarant : « La paix ne peut pas être laissée aux généraux et aux chefs d'État. Nous devons tous dire à nos peuples que la terre est moins importante que les vies humaines. » Il n'a pas prononcé la plus grande partie du discours préparé ­ et déjà diffusé ­, forte justification biblique du droit de se défendre lorsqu'on est attaqué, même si la paix demeure « la réalité de tous nos idéaux religieux et la fin ultime à laquelle nous aspirons tous ».

Andrea Riccardi, catholique, fondateur de la Communauté Sant'Egidio : « Tout le XXe siècle nous le dit : la paix est possible et la guerre est une aventure sans retour. En fait, nous, catholiques, avec tous les chrétiens, avec les croyants des grandes religions, nous avons mieux compris que seule la paix est sainte, jamais la guerre ! Pour cela, aujourd'hui, devant la dureté des temps, nous accueillons avec espérance et enthousiasme l'invitation du Pape à ouvrir « le coeur et l'intelligence aux défis qui nous attendent ».

Engagements pour la paix

Le patriarche Bartholomeos Ier: « Pour construire la paix, il est nécessaire d'aimer son prochain, en respectant la Règle d'or : fais aux autres ce que tu voudras que l'on te fasse. »

Konrad Kaiser : « Nous nous engageons à proclamer notre ferme conviction que violence et terrorisme sont incompatibles avec le véritable esprit religieux ».

Le métropolite russe Pitirim s'est engagé « à promouvoir la culture du dialogue pour que croissent le compréhension et la confiance réciproques ».

L'évêque grec Vasilios de Chypre a affirmé sa volonté de : « Nous pardonner l'un l'autre les erreurs et préjudices passés et présents et nous soutenir l'un l'autre dans un effort commun à la fois pour vaincre l'égoïsme et l'arrogance, la haine et la violence, et apprendre du passé que la paix sans justice n'est pas la vraie paix. »

 Pour les musulmans, le cheikh Abushukaidem de Jérusalem s'engager à « un franc et patient dialogue, refusant de considérer nos différences comme une insurmontable barrière, mais reconnaissant que la rencontre avec la diversité des autres peut devenir l'occasion d'une meilleure compréhension ».

 Le grand rabbin Sirat ajoutait, pour les juifs, la promesse « d'une demande aux responsables des nations de faire tous les efforts pour créer et consolider, auux niveaux national et international, un monde de solidarité et de paix fondé sur la justice ».

 Avant l'échange mutuel entre participants d'un signe de paix, restait à Jean-Paul II à lancer son appel : « Plus jamais la violence ! Plus jamais la guerre ! Plus jamais le terrorisme ! Qu'au nom de Dieu chaque religion apporte sur la terre Justice et Paix, Pardon et Vie, Amour ! »


Chrétiens, dites non à la guerre !
 Déclaration d'associations chrétiennes humanitaires et de défense des Droits de l'homme en 2003

Alors que les États-Unis et la Grande-Bretagne poursuivent leurs préparatifs en vue d'une guerre contre l'Irak, l'opinion publique, en Europe, semble majoritairement opposée à une telle intervention.

En France, des associations chrétiennes humanitaires ou de défense des Droits de l'homme ont cossigné, le 15 janvier, un appel à dire non à la guerre. Nous en publions le texte (*) :

Une action militaire contre l'Irak est partout présentée comme inévitable. Il faut s'y opposer. Il en est encore temps. Notre foi chrétienne nous appelle à un engagement renouvelé en faveur de la paix. Nous refusons toute violence exercée en dehors des cas délimités très précisément par l'éthique et par le droit international : il est immoral et illégal de recourir aux armes tant qu'elles ne constituent pas un « ultime recours » pour contrer une menace grave et actuelle contre la paix.

La notion de « guerre préventive », notamment, est inacceptable. Comme le rappellent les évêques de France : « pour régler les différends entre nations, la guerre ne saurait être considérée comme un moyen parmi d'autres, que l'on pourrait choisir en fonction de considérations d'intérêt ou d'opportunité » (1).

Avec la Fédération protestante de France et de nombreuses Églises des États-Unis, nous rappelons qu'actions militaires et sanctions économiques contre l'Irak n'ont fait que renforcer le régime tyrannique de Saddam Hussein.

La guerre qui s'annonce aujourd'hui aurait des conséquences dramatiques

Elle ferait des milliers de morts. Le peuple irakien en serait la première victime. Notamment les femmes et les enfants.

Le fossé de méfiance et parfois de haine, entre les pays occidentaux et les peuples de cette région, se creuserait. Une action militaire contre l'Irak donnerait raison aux extrémistes qui perçoivent notre monde comme dominé par l'opposition entre « civilisations », voire - cruelle souffrance pour les croyants que nous sommes - entre religions !

Le sentiment que les résolutions de l'ONU sont appliquées selon « deux poids, deux mesures » dans la région en serait encore renforcé. Les discours que nous tenons sur la démocratie et les droits humains comme valeurs universelles en seraient frappés de discrédit.

Citoyens français, nous pouvons encore influer sur les décisions à venir. La France dispose d'un droit de veto au Conseil de Sécurité.

Faisons connaître massivement au Président de la République notre volonté de voir notre pays s'opposer à cette « aventure sans retour » que serait la guerre. Nous pouvons aussi faire connaître notre opposition à notre député, puisqu'un débat au Parlement est prévu avant tout engagement des forces françaises.

Aux croyants de toutes confessions, nous proposons de prendre des initiatives interreligieuses pour manifester leur désir de paix. Quand menacent la résignation et le découragement, que Jésus, le « Prince de la paix », maintienne en nous l'Espérance, lui dont nous venons de célébrer la présence au coeur de notre histoire. Qu'il nous donne le courage d'être les artisans de sa paix au milieu des violences de ce monde. Paris, le 15 janvier 2003

ACAT http://www.acatfrance.fr/, (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture) CCFD, (Comité catholique contre la faim et pour le développement) http://www.ccfd.asso.fr/

Cimade http://www.cimade.org/, Communauté Mission de France http://catholique-mission-de-france.cef.fr/ , Congrégation du Saint-Esprit http://www.spiritains.org/, Justice et Paix-France http://justice-paix.cef.fr/, MIR, (Mouvement international pour la réconciliation) http://www.mirfrance.org/

Pax Christi, http://paxchristi.cef.fr/ Secours catholique http://www.secours-catholique.org/, Société religieuse des Amishttp://www.maison-quaker-congenies. VEA, (Vivre ensemble l'Évangile aujourd'hui) http://www.vea.asso.fr/

Le discret rapport des Nations Unies fait froid dans le dos. Selon la « task force » qui l'a réalisé, quelque 500 000 personnes pourraient avoir besoin d'une « assistance médicale » durant un conflit en Irak. L'OMS estime, dans ce texte, que 100 000 civils pourraient être blessés et 400 000 personnes pourraient tomber malades suite aux bombardements. « L'état nutritionnel de plus de 3 millions de personnes nécessiterait une intervention thérapeutique », affirme encore l'UNICEF. Les bombes, elles, devraient tuer « directement » au moins 5000 personnes et 20 000 « indirectement », estime-t-on généralement, en se basant sur les conséquences du précédent raid étasunien en Afghanistan. Destruction des ressources, des infrastructures, des millions de personnes sans eau ni électricité, plus de 3 millions de réfugiés, internes et externes, 3,6 millions de sans-abri, telles sont les autres prévisions contenues dans le rapport onusien.

Le texte de l'ONG Medact n'est pas plus rassurant. Il estime qu'une attaque militaire contre Bagdad ferait entre 2000 et 50 000 morts dans la seule capitale. Chiffre qui varie selon les armes utilisées et la résistance du régime irakien. Pour une intervention militaire de trois mois, additionnée d'un début de guerre civile, l'ONG parle de 68 000 à 280 000 morts, dont une immense majorité de civils. Elle insiste également sur les conséquences économiques des destructions guerrières.

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