Démission de Paul Collins théologien catholique.


Réflexion sur la catholicité.

Paul Collins est un prêtre catholique australien, écrivain et journaliste à la radio. Son livre Le Pouvoir Papal (Papal Power) a été édité en 1997 à Londres chez Harper Collins et fait l'objet d'un examen particulier par le Cardinal Ratzinger, secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Son livre le plus apprécié est La Terre de Dieu (God's Earth), sous-titré : la Religion comme si la matière est réellement matérielle (Religion as if matter Really mattered) publié à Melbourne, Harper Collins, 1995. Il présente l'interaction entre écologie, foi et théologie. Il a également publié Les Mariages Mixtes (The Mixed Blessings). Enfin, début 2001, De l'Inquisition à la Liberté (From Inquisition to Freedom), qui lui vaut de nouveau des difficultés avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Paul Collins est diplômé de la Harvard Divinity School et de l'Université Nationale Australienne. Ce prêtre, membre des Missionnaires du Sacré Coeur, est historien et journaliste de la radio. C'était le spécialiste pour les questions religieuses à la radio australienne ABC (Australian Broadcasting Corporation). C'est aussi l'un des fondateurs de l'Association pour les Droits des Catholiques dans l'Eglise (Association for the Rights of Catholics in the Church).

 Pourquoi j'ai démissionné de ma charge de théologien? par Paul Collins

Après trente trois ans, j'ai décidé de démissionner de ma place de prêtre "en activité" pour retourner à celle de simple fidèle catholique. Beaucoup me demandent avec raison : "pourquoi ?". La raison est simple : je ne peux plus davantage souscrire consciemment aux pratiques et aux discours théologiques qui viennent du Vatican et d'autres sources officielles ecclésiastiques.

Alors que le motif est clair, la décision de démissionner est le résultat d'une évolution personnelle et théologique. Evidemment, ce n'est pas un pas que j'ai fait à la légère et je l'ai examiné un certain temps. J'essayerai d'en souligner les motifs en détail.

Réflexion sur la catholicité

Le cœur du problème est que, de mon point de vue, beaucoup parmi les responsables ecclésiastiques au plus haut niveau évoluent en fait vers un sectarisme grandissant et noient la catholicité de l'Eglise, et même négligent inconsciemment des éléments de son enseignement. Puisque ce terme "Catholicité" reviendra souvent, je le définirai. Il provient du mot grec "katholikos" qui signifie Général, Large ou Universel. Le Shorter Oxford Dictionnary définit le mot "catholique" comme "la qualité d'avoir des sympathies avec ou d'être accueillant à tout ; largeur d'esprit ; tolérance".

Mais "Catholicité" a aussi une signification profonde en théologie. Avery Dules, jésuite américain, récemment nommé cardinal, a titré son beau livre "La Catholicité de l'Eglise" (1988). La Catholicité, dit-il, est caractérisée par

(1) l'esprit d'accueil ('"inclusiveness"), ce qui signifie l'ouverture aux diverses cultures et l'opposition au sectarisme et à l'individualisme religieux ;

(2) la capacité à relier les générations et les périodes historiques ;

(3) l'ouverture d'esprit à la vérité et aux valeurs où qu'elles se trouvent ;

(4) la reconnaissance que c'est l'Esprit Saint qui crée l'unité de l'Eglise dont la construction nous fait participer à la vie de Dieu.

C'est cette espèce de Catholicisme que moi, et beaucoup d'autres, avons partagée dans nos vies. Son fondement, qui est profondément enraciné dans l'histoire de l'Eglise, a pris une expression moderne dans la vision de l'Eglise proposée au Second Concile du Vatican dans les années 1960. Pour les catholiques comme moi-même, notre repère est une Eglise qui se définit comme le sacrement vivant de la présence de Dieu et un lieu où la royauté de Dieu est reconnue, exprimée par une communauté de gens participatifs, dévoués au service du monde, et caractérisée par la collégialité et l'œcuménisme. C'est précisément cette image du Catholicisme que je pense déformée par beaucoup parmi les responsables ecclésiastiques au plus haut niveau. dans l'Eglise actuelle. De plus en plus, je ressens qu'être prêtre me place dans une position de collaboration avec des structures qui détruisent cette vision ouverte du Catholicisme et de la foi des gens qui la partagent. Si je dois être vrai avec ma conscience, ma démission me semble être le seul choix.

Le fait que nous soyons en retrait de la vision du catholicisme selon Vatican II, peut ne pas être pour tout le monde le constat de ce qui se passe en fait dans l'Eglise. Je l'accepte, et j'accepte aussi que les tensions entre une conception large, ouverte du Catholicisme, enracinée dans l'expérience vécue d'une part, et une conception plus étroite, statique, hiérarchique de la foi d'autre part, existe tout au long de histoire de l'Eglise. C'est que maintenant je perçois que ce mouvement grandit dans la hiérarchie et un certain laïcat vers cette orientation étroite, élitiste.

Montée d'un sectarisme incompatible avec la catholicité

Dans les dernières années passées, une telle montée a retenu mon attention à la suite de la publication d'une série de documents par le Vatican. Le dernier fut la déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Dominus Jesus (DJ), publié le 6 août 2000. DJ, qui revendique de vouloir protéger le caractère unique du Christ, exprime en fait un esprit profondément anti-œcuménique à l'opposé du sens de la grâce de Dieu pénétrant tout le cosmos. DJ amplifie la voix d'un mouvement plus large qui oriente avec lenteur, mais avec perversité, l'Eglise catholique dans une direction croissante de sectarisme. C'est ce qui me concerne le plus.

Le sectarisme est incompatible avec une catholicité authentique. C'est l'antithèse de l'ouverture d'esprit au monde, de l'accueil tolérant des autres et du sens du pluralisme religieux dans lesquels la plupart de catholiques conscients ont été formés et ont accueilli ces trois ou quatre dernières décades. Ainsi de nombreux catholiques se trouvent impliqués dans une rupture corrosive entre ce qu'ils croient et expérimentent, et les opinions exprimées aux plus hauts niveaux de l'Eglise. C'est parce que ceux qui revendiquent de renforcer la foi catholique semblent en abandonner l'esprit catholique. Le résultat, c'est qu'il y a des départs vers les autres églises chrétiennes, et un rejet de la recherche d'un terrain commun avec les plus grandes traditions religieuses . Ainsi de plus en plus de catholiques conscients qui ont reçu une éducation pluraliste et vivent dans des sociétés pluralistes, démocratiques et tolérantes, se trouvent en conflit avec les hiérarchies ecclésiales qui semble s'orienter vers toujours plus de sectarisme.

Quelquefois il y a une nostalgie d'approche plus authentiquement catholique - comme on le trouve dans l'Encyclique de Jean Paul II Ut unum sint (1995), où il va aussi loin qu'il demande aux autres églises leur avis sur la primauté pontificale. Mais la réalité ecclésiastique indique que cette nostalgie est, en fait, une simple tournure de pensée, un désir oecuménique souhaitable, tandis que la réalité hiérarchique est exlusiviste.

Il y a aussi régulièrement des tentatives pour museler et condamner la discussion de problèmes tels que l'ordination des femmes en se servant d'une nouvelle catégorie doctrinale. C'est dans la lettre apostolique Ad Tuendam Fidem (30 juin 1998) qu'elle a reçu son expression la plus claire. La lettre soutient qu'il y a un intermédiaire, un "second niveau" de doctrine révélée entre l'enseignement défini et établi que tous les catholiques croient, et ce qui a été jusqu'à maintenant appelé le "magistère". Avant l'introduction de ce nommé "second niveau", tout l'enseignement non-infaillible ou non-défini était précisément cette doctrine qu'on devait respecter et qui offrait divers niveaux de soumission de l'esprit et de la volonté, mais encore à terme, ouverte au débat, à la discussion et au développement dans la Communauté ecclésiale.

Ce que Ad Tuendam Fidem a fait, c'est d'introduire formellement par ce "second niveau" la catégorie d'une doctrine "définitive" , mais non définie infailliblement. Le cardinal Josef Ratzinger dit que l'enseignement de "second-niveau" est, de fait, infaillible. Il dit que cela inclut "...tous ces enseignements dans le domaine dogmatique ou éthique qui sont nécessaires pour garder fidèlement et exposer le dépôt de la foi, même s'ils n'ont pas été proposés par le magistère comme formellement révélés. Comme exemples de l'enseignement définitif de second niveau, il inclut la condamnation de l'euthanasie, la validité de la canonisation d'un saint particulier, la légitimité de l'élection papale, et même l'invalidité des ordres anglicans. La référence gratuite aux "ordres anglicans" est étonnamment maladroite et insultante; elle révèle un manque réel de sensibilité oecuménique.

Il y a aussi l'apparition d'une prise en compte non déclarée, parmi quelques responsables ecclésiastiques très âgés, que le monde occidental contemporain s'est avancé si loin dans l'individualisme, la permissivité et le consumérisme qu'il est totalement imperméable à l'enseignement de l'Eglise. Revendiquant la prise en compte de ces perspectives historiques plus larges, ces ecclésiastiques ont virtuellement abandonné les masses sécularisées, pour entretenir des enclaves élitistes qui apporteront la vraie foi dans le futur, à des générations plus réceptives. C'est pourquoi les Mouvements de la Religion Nouvelle (MRN) ont reçu tant de faveur et de parrainage de cette papauté. Ces MRN. ont adopté une vision essentiellement sectaire du catholicisme avec une structure très hiérarchique et une pensée théologiquement réactionnaire. C'est vrai de quelques éléments dans le mouvement charismatique catholique, et aussi Opus Dei, Communion et Libération, le Néo-Cathécuménat et les Légionnaires de Marie, de même qu'un nombre d'autres groupes plus petits, moins signifiants.

La difficulté d'un combat à l'intérieur des structures de l'Eglise catholique

Au cours de ces années, on connaissait bien ma contestation publique contre le centralisme pontifical croissant et l'érosion de la conception plus oecuménique du catholicisme, spécialement en Australie. J'ai souvent critiqué les autorités ecclésiastiques, peut-être trop durement parfois, dans des livres, des émissions, des interviews et des articles. J'ai eu affaire avec l'étroitesse d'esprit ecclésiastique et le refus de facto de la catholicité. Mais j'ai aussi constamment soutenu que c'était seulement en restant dans le statut presbytéral que quelqu'un comme moi pouvait influencer les choses et conduire vers le changement.

Mais ce fut toujours une décision au jour le jour de continuer le combat à l'intérieur des structures de l'Eglise. Et c'est là que peut venir le moment où vous décidez que, pour des motifs à la fois de conscience et de stratégie, "rester dedans" n'est plus une option viable ou honnête. Vous réalisez que vous ne pouvez plus longtemps être complice de ce qui arrive en restant dans le statut presbytéral.

Tandis que les décisions importantes de changement de vie peuvent sembler soudaines à des personnes extérieures à nos vies, et même quelquefois à celui qui les prend, c'est rarement le cas. De telles conclusions sont plutôt le produit d'une longue réflexion inconsciente sur un problème. Lentement les connections, les interférences et le courant directionnel dans lequel la réflexion intérieure et inorganisée a progressé, tout cela vient au jour dans la conscience. Souvent ce sera un simple événement qui concentrera votre pensée et vous obligera à prendre une décision. Soudain, vous réalisez que, en conscience, vous ne pouvez plus permettre que votre nom soit associé avec ce qui arrive. Bien sûr, votre jugement peut être faux, aussi effrayant que cela soit, mais la tradition catholique a toujours affirmé qu'on doit suivre sa conscience, même erronée. Certainement vous devez faire tout ce qui est possible pour vous assurer de ce qui arrive réellement et quels sont vos devoirs, mais à la fin votre conscience doit être dans le vrai.

Les risques d'un fondamentalisme catholique

Ce qui m'a aidé à focaliser ma pensée, ce fut l'article de mon ami John d'Arcy May, Le Fondamentalisme Catholique, quelques éléments de Dominus Jesus concernant le dialogue et la paix.". [ C'est l'un des articles du livre " Dominus Jesus, Anstoessige Wahrheit oder anstoessige Kirche", édité sous la direction de Michael Rainer.] DJ est avant tout dirigé contre les catholiques engagés dans un "plus large oecuménisme" , ceux qui ont essayé de trouver un terrain commun avec les grandes traditions religieuses non-chrétiennes. Mais aussi, DJ s'efforce de blesser de nombreux Anglicans et Protestants dans l'expression maladroite d'un passage que beaucoup de journalistes ont retenue de façon incorrecte pour signifier que seuls, les catholiques pouvaient être sauvés. En fait le passage dit que l'Anglicanisme et les diverses formes de protestantisme " ne sont pas des églises au sens propre " (DJ, paragraphe 17).

Le commentaire de May, dans son introduction, m'a sauté aux yeux : " Il n'y a pas de raison, en principe, pour que l'Eglise Catholique , en dépit de sa dimension énorme et de sa présence mondiale, ne puisse devenir une secte. Le sectarisme est une question de mentalité, non de dimension... Le choc profond que Dominus Jesus a provoqué dans les cercles œcuméniques résultait précisément dans la mise au jour de la forme spécifiquement catholique du fondamentalisme." Cela exprimait ce que j'avais conclu inconsciemment, mais n'avais pas mis en forme.

La pression de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Mais il y a aussi une seconde constellation de raisons qui m'ont conduit à démissionner. Elles ont pour centre le livre La Puissance du Pape ("Papal Power"1997) qui est soumis à l'examen de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF), cette partie de la bureaucratie pontificale qui s'occupe de la foi catholique. J'ai essayé constamment de tenir loin de moi ce soi-disant "examen" et de ne pas le prendre sérieusement en compte. Cependant, il est clair que la CDF s'oriente vers une pression croissante contre cette publication. Ceci engage inévitablement d'autres personnes. La Congrégation pour la doctrine de la foi demande que toute ma correspondance passe par une tierce personne, le Supérieur Général de mon ordre religieux, les Missionnaires du Sacré Cœur (MSC). Cela signifie que mes supérieurs et l'ordre seront pris dans tout échange de feu entre la CDF et moi-même. Je ne désire pas les mettre dans cette situation.

Le 14 décembre 2000, l'actuel supérieur général des MSC, le Père Michael Curran, fut mis en demeure de venir à une rencontre au Palais du Saint Office au Vatican. Cette rencontre eut lieu sans que je le sache du tout et je n'en fus informé que cinq semaines plus tard. Au cours de cette rencontre, on a demandé au Père Curran pourquoi je n'avais pas répondu aux trois envois d'une lettre de la CDF, transmis par la voie du Père Curran et de mon supérieur australien en Avril 1999. Il répondit alors en fournissant à la Congrégation pour la doctrine de la foi un article que j'avais écrit dans une revue théologique appelée "Compass" dans lequel je répondais aux questions de la Congrégation pour la doctrine de la foi . Il pensait que l'article voulait suivre un long chemin pour répondre aux questions de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Dans le cours de la discussion, il fut aussi question de la mention de l'attitude modérément critique des médias vis-à-vis de la Congrégation pour la doctrine de la foi que j'avais faite. Celle-ci avait été brièvement reprise dans le journal américain US National Catholic Reporter(NCR) (16 juillet 1999).

Ratzinger déclara dans une lettre suivante à Curran (18 décembre 2000) que mes commentaires critiques "pouvaient mettre en question mon adhésion supposée à l'enseignement du magistère." En d'autres termes, même si on avait trouvé satisfaisantes mes réponses théologiques dans l'article de "Compass", les commentaires dans le journal américain NCR montraient que je ne m'étais pas réellement repenti, parce que je critiquais encore la Congrégation pour la doctrine de la foi après l'article de Compass.

Cependant le Cardinal se trompe dans sa chronologie. Son commentaire montre clairement qu'il croit que l'interview du NCR fut publié après l'article de Compass. En fait, le 16 juillet 1999, l'interview du NCR fut publié quelques mois avant l'édition du numéro de printemps de Compass. Je suppose que vous pourrez pardonner au Cardinal de ne pas se souvenir que le printemps, dans l'hémisphère sud, est en septembre-octobre, et non pas en avril-mai comme dans l'hémisphère nord. C'est donc trois ou quatre mois après l'article de juillet dans le NCR.

Quoiqu'il en soit, le ton général de la lettre de Ratzinger à Curran montre avec évidence que la "Congrégation pour la doctrine de la foi "est en train de préparer ma censure parce que les commentaires préjugent clairement du résultat. La difficulté constante pour ceux qui ont affaire avec laCongrégation pour la doctrine de la foi, c'est que vos accusateurs sont aussi vos juges. Un accusé ne peut même pas choisir son propre avocat ("defense counsel") pour se défendre; il n'est même pas permis de connaître le nom de cet avocat.

De l'inquisition à la liberté. La question de liberté de recherche théologique dans l'Eglise catholique.

Les relations avec la Congrégation pour la doctrine de la foi sont devenues encore plus conflictuelles à la parution d'un nouveau livre que j'ai publié en mars en Australie et au printemps 2001 à Londres et à New York. Voici son titre : De l'Inquisition à la Liberté (From Inquisition to Freedom). Il est composé d'interviews que j'ai réunis de six personnes que la Congrégation pour la doctrine de la foi a aussi soumises à examen. Il s'agit de Tissa Balasuriya, Hans Küng, Charles Curran, Lavinia Byrne, Jeanine Gramick, et Robert Nugent, ainsi que moi-même. J'y ai inséré aussi deux autres articles, le premier soulignant l'historique d'une éventuelle réapparition de l'Inquisition romaine dans la Congrégation pour la doctrine de la foi, et un second décrivant et critiquant les mesures des procédures de la Congrégation. Alors que le ton du livre est respectueux et modéré, je ne pense pas qu'il convaincra des amis et des gens influents à Rome. Je prévois des problèmes considérables. Le plus important de ceux-ci, c'est que le livre placera éventuellement le Père Curran particulièrement, et les Missionnaires du Sacré Cœur en général, dans une position telle qu'ils seraient forcés de prendre quelque sanction à mon égard.

Je suis certain que la Congrégation ne se retirera pas et qu'ils ne laisseront pas la question en repos. Comme l'expérience des six autres personnes dans mon nouveau livre le montre clairement, il n'y a jamais dialogue, sous quelque forme que ce soit. La Congrégation demande simplement que la personne, non seulement se soumette à ce qu'ils définissent comme "doctrine", mais ils tiennent à ce que vous employez en fait les mots qu'ils vous dictent. Je savais exactement ce que je faisais en publiant mon livre "De l'Inquisition à la Liberté", mais je pensais qu'il était important qu'on raconte ces histoires. Car elles exposent l'injustice des procédures de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et les persécutions que rencontrent ceux qui veulent vivre clairement une vraie vie de catholique et de confier la responsabilité ministérielle et théologiques à d'autres. Mais il n'y a aussi aucun doute que le livre conduira à une plus grande exacerbation de mes relations avec laCongrégation pour la doctrine de la foi., et que le Père Curran et mon Ordre seront pris au milieu du conflit.

Un changement de fonction sans quitter l'Eglise catholique

Finalement, je désire que cela soit absolument clair: ma démission ne signifie pas que j'ai une quelconque intention de quitter l'Eglise catholique.

Je change simplement de statut dans ma famille. Le catholicisme est ma maison et je n'ai pas l'intention de le quitter - advienne que pourra.

Paul Collins

(Les caractères en gras ou soulignés sont du Webmaster du site : Edmond Savajol)


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