CHAPITRE 1

LA SOLUTION FINALE DE LA QUESTION JUIVE ET DU PROBLÈME DE JÉRUSALEM


A la veille de la seconde guerre mondiale, le national-socialisme allemand avait conçu et programmé " la solution finale du problème juif ".

Passant aux actes au cours des horreurs de la guerre, les chefs nazis avaient terriblement avancé dans la mise en oeuvre de leur " solution ": l'extermination pure et simple du peuple juif.

A la fin de la guerre, six millions de juifs avaient été méthodiquement assassinés.

 Mais le " Seigneur d'Israël, le dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, n'était ni sourd, ni aveugle ni pris de court ? Car lui, en effet, a conçu et préparé depuis longtemps sa " solution finale " de la question juive : le salut de " tout Israël " par un acte final de miséricorde et de pardon.

Et depuis des millénaires Dieu a prévu, préparé et donné l'auteur et réalisateur de ce salut éternel : un fils d'Israël, un juif : Jésus.

Et c'est le " retour " de ce Messie crucifié et ressuscité qui accomplira, au bénéfice de toute l'humanité, ce salut de " tout Israël " pour la vie éternelle dans le Royaume de Dieu.

Le but des pages qui suivent est donc, à la lumière de la lettre de Paul aux Romains, d'exposer cet avenir glorieux qui vient rapidement vers notre monde actuel, pour le merveilleux dénouement de son histoire tragique.

 Que ce salut final de " tout Israël " se répercute aussitôt en salut final de toute la création, c'est ce que l'apôtre Paul voulait expliquer à ses frères, les chrétiens de la Rome antique, juifs et non-juifs (païens).

Par ces pages prophétiques (chapitres 9 à 11) le même apôtre nous explique aussi à nous, aujourd'hui, ce " mystère " d'Israël qui lui était révélé par le Saint Esprit.

Nous avons besoin de ces explications, nous tous membres de ces églises pagano-chrétiennes qui remplissent le monde entier. Car, à la différence des judéo-chrétiens (c'est-à-dire ce petit nombre de " juifs messianiques " ) qui vivent en Israël ou dans la diaspora, nous sommes imprégnés d'antisémitisme et allergiques au message " eschatologique " (c'est-à-dire sur les " derniers temps " ) de Jésus et de ses apôtres.

 Pourtant nous nous sentons épouvantés et asservis par ce monde contemporain, comme nos pères de l'Église primitive l'étaient par Rome et son empire mondial. Pour eux, selon la vision des choses qu'ils recevaient de l'Apocalypse du Seigneur Jésus, " Rome " et le " Pouvoir politico-religieux " des païens (c'est-à-dire des non-juifs) n'étaient que " la Bête", le monstre séduisant mais idolâtre, rival et ennemi de l'unique Seigneur mondial, le Dieu des juifs.

Comme eux, nous aussi chrétiens d'aujourd'hui, nous avons à identifier comme " Rome-Babel " (la " prostituée sanguinaire " qui est l'ennemie jurée de la Jérusalem du Messie) l'ensemble mondial des puissances politico-religieuses qui règnent sur l'humanité.

Et comme eux, il nous faut entendre l'appel de Dieu :

" Mon peuple, sors de Babylone! "

 Pour conclure cette introduction, j'ai besoin de faire une remarque personnelle au sujet de cette opposition radicale entre le Royaume de Dieu et " l'Imperium " mondial de " Rome ", c'est-à-dire entre " César " et le " Christ-Roi ". A l'issue de la guerre 39-45, nous avons été enclins à penser que la victoire des " alliés " et du camp des " peuples libres " (!) correspondait à la victoire du Bien sur le Mal, de la Lumière sur les Ténèbres. D'où l'unanime cri: " Plus jamais ça ". Et nous étions portés à interpréter l'Apocalypse de Jean à la lumière de l'idéalisme humaniste propre à notre société occidentale : les oppositions irréductibles dévoilées par l'Apocalypse (chapitres 12-22 surtout) n'étaient à voir, pensions-nous , qu'entre Dieu et les pouvoirs totalitaires et " idolâtres " (la race ! le parti ! la nation ! et c ..). Ou bien seulement entre Jésus-Christ et les Dictateurs ou Despotes plus ou moins divinisés. Ou bien seulement entre le Royaume de Dieu et les mauvais États (non-démocratiques, " fascistes " ou " communistes ", etc...). Quels chrétiens aurait-on trouvé alors pour dire, au contraire :

" Non ! " César " , c'est " l'anti-Christ "! Toute souveraineté politique et militaire qui dirige toute nation de ce monde se trouve en opposition et en conflit avec la seule " souveraineté " qui a de l'avenir : la royauté mondiale du Messie juif crucifié ".

Qui, depuis 50 ans, nous a réellement appris à lire dans l'Apocalypse (et dans l'Évangile aussi !) le combat à mort entre " le Roi des Juifs " affublé de la pourpre des grands chefs et " tous " les pouvoirs, dominations, autorités, grandeurs et éminences de ce siècle ?

Qui, dans les Églises d'aujourd'hui, enseigne clairement que le jugement du Seigneur d'Israël et de Jérusalem est porté, d'après la prophétie du Nouveau Testament, contre tous les pouvoirs politiques et religieux (que ces pouvoirs soient " chrétiens " ou " athées", démocrates ou dictatoriaux, sionistes ou anti-sionistes, et c ..) ?

Où, actuellement, apprend-on aux chrétiens que les politiques de " César " et la politique du " Roi d'Israël " ressuscité sont incompatibles et inconciliables ? Et à saluer effectivement en Jésus de Nazareth LE vainqueur de cette lutte finale ! Et à crier sans relâche : " Viens vite, Seigneur Jésus " !

Où se fait cette catéchèse-là ?

Folie et illuminisme que cet " anarchisme-là , et trahison de ce monde, va-t-on protester ! !

Pour ma part, j'avoue en être venu à juger divine cette folie.

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