CHAPITRE 10


" L'AN PROCHAIN A " JÉRUSALEM " ? Et pourquoi pas ? OUI, POURQUOI PAS ?

 

Je me pose la question et je la pose à mes frères qui " aiment l'Arrivée du Seigneur ".

Oui, qu'est-ce qui empêcherait la Parousie de Jésus d'advenir en 2002, si le Père le jugeait bon ? Y aurait-il quelque préalable indispensable ou une condition nécessaire qui rendrait encore impossible, aux yeux de Dieu, la soudaine " descente " du ciel sur la terre de cette Jérusalem d'en-haut, notre cité Nouvelle ?

(Car, on l'aura compris, en écrivant en tête de ce dernier chapitre la prière séculaire des juifs pour leur retour physique dans leur Jérusalem historique, je transpose en Jésus-Christ et je veux parler de la Sion éternelle dont Jésus est le Roi, ce Règne qui nous est promis. Je prie donc : " Ah ! Notre Père, si tu le veux bien, n'attends pas plus tard que la fin de l'an prochain pour donner au monde la Venue de Jésus et notre entrée dans la cité des ressuscités ..!

Permettez-moi maintenant, pour parvenir rapidement aux conclusions de ces trois cahiers, de presser le pas, de mettre de côté bien des pages déjà préparées et d'écrire de façon hâtive, précipitée et trop schématique.

Et pour que la forme de ce chapitre, elle aussi, corresponde un peu au fond des convictions eschatologiques exprimées longuement, pour que la hâte et l'impatience accélèrent et précipitent le mouvement, dans un " état d'alerte maximale ", permettez-moi d'employer le style du " bloc-note ", pour finalement, laisser les choses en suspens ....

Mais je ne veux pas être soupçonné d'un humour de mauvais goût destiné à berner le lecteur crédule : je ne suis pas comme ce coiffeur facétieux qui avait affiché à sa vitrine : " demain, ici, on rasera gratis ". Son " demain " Équivalait à " jamais " puisque chaque client intéressé recevait comme réponse: " mais, monsieur, vous vous trompez! Ce n'est pas aujourd'hui , ce sera demain ".

" Alors, de la bouche du dragon, de la bouche de la bête et de la bouche du faux prophète, je vis sortir trois esprits impurs, tels des grenouilles. Ce sont, en effet, des esprits de démons. Ils accomplissent des prodiges et s'en vont trouver les rois du monde entier afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant Ils les rassemblèrent au lieu qu'on appelle en hébreu " Harmaguedon ".Le septième ange répandit sa coupe dans les airs et, du Temple, sortit une voix forte venant du trône. Elle dit : " c'en est fait ". (Apocalypse 16 . 12 à 21)

BLOC-NOTE: 8 Août 2001 . : J'écoute la radio sur France-Inter : " Réagissant à l'occupation de la Maison de l'Orient, à Jérusalem, par les soldats israéliens de Sharon, un palestinien s'écrie : " la bataille pour Jérusalem a commencé ".

BLOC-NOTE: 10 Août 2001. La radio informe : " Les chars de Tsahal ont investi le village palestinien qui sert de base aux kamikazes martyrs de la Djihad. Les tirs israéliens détruisent les postes de la police palestinienne."

Et je me dis : " Harmaguedon " (Apocalypse 16 . 16) n'est pas à venir: nous y sommes en plein dedans. " Gog et Magog" (Apocalypse 20 . 8), " les nations qui sont aux quatre coins de la terre " ont déjà été " séduites par Satan " (la Shoah !). Satan, relâché de sa prison, " met les bouchées doubles " car il sait que sa destruction est proche et que le millénium (les " derniers temps " ) touche à sa fin. C'est Israël-Jérusalem qu'il vise.

BLOC-NOTES : 12 Août. 2001 : Je me pose la question: Jésus est-il millénariste ? A mon avis, il ne l'est pas. Qu'est-ce, en effet, que le " millénarisme " ? C'est " la doctrine des millénaristes selon laquelle la Christ viendra sur terre à la fin du monde pour y régner mille ans en compagnie des justes ressuscités... doctrine fondée sur une interprétation littérale de l'Apocalypse 20 . 4 ". (Dictionnaire encyclopédique Quillet 1979).

L'historien Jean Delumeau précise : " après ces mille ans interviendront l'ultime bataille de Dieu contre le Mal puis la résurrection générale .. et enfin le Jugement Dernier " (page 108 dans l'ouvrage collectif " Entretiens sur la fin des temps " - Èd. Fayard 1998).

En somme, cette interprétation (" futuriste " ou, selon le pasteur Louis Dallière ce " schéma darbyste ") dissocie le Retour du Christ de la " fin du monde " en annonçant un Royaume terrestre de mille ans distinct du " Royaume de Dieu " (la " fin du monde " ne survenant qu'après ces mille ans).

Pour moi, Jésus n'était pas (et n'est pas) " millénariste ", pas plus que le rédacteur inspiré du livre de l'Apocalypse. Pour le Seigneur, en effet, sa Parousie et la Fin du siècle présent coïncident : c'est même sa Parousie qui mettra fin à ce monde.

Mais, à l'inverse, Jésus ne saurait prendre à son compte l'interprétation dite " symbolique et spirituelle " qui identifie le millénium avec le règne de l'Église depuis le premier siècle. En effet, dés les premiers siècles, la prétention de l'Église pagano-chrétienne et antisémite d"être sur la terre la cité éternelle de Dieu et déjà, en un sens, le Royaume de Dieu, a été l'apostasie majeure qui a mis en sommeil l'ardente espérance eschatologique de la Parousie du Crucifié (cf T.O.B. note j. pour Apocalypse 20). Il n'est pas étonnant qu'on en soit arrivé actuellement à écrire un gros commentaire de l'Apocalypse pour soutenir la thèse que ce livre ne parle nullement du Retour de Jésus mais prophétise seulement son Incarnation et sa Pâque (E. Corsini : " l'Apocalypse maintenant. " - Èd. Du Seuil 1980) !!

BLOC-NOTES : 16 SEPTEMBRE 2001. C'est mon anniversaire. J'ai terminé ma 81 ème année : longue vie que notre Père m'a déjà donnée ! Merci mon Dieu ! Alors je dis à Dieu :

" J'espère encore ne pas avoir à aller au ciel. Ce serait beau si je pouvais être dispensé de partir là-haut. Oserai-je tíen faire la demande ? " Une telle prière vous déconcerte ? peut-être même y voyez-vous le signe d'une pathologie psychique et d'une " conviction délirante ", comme disent les psychiatres ?

Non, voyez-vous, je raisonne plutôt de la façon suivante : si j'envisage de vivre éventuellement jusqu'à 101 ans ( ? ! ) ; et si est possible mon " hypothèse " que notre Père pourrait décider la Parousie de Jésus pour un jour des deux prochaines décennies; et puisqu'à la Parousie " ceux qui appartiennent au Christ " n'auront pas à aller au ciel pour être avec Christ sur la terre guérie de la mort, alors je prie réellement en faveur de toute l'humanité en demandant que, d'ici vingt ans, le Retour du Maître ait eu lieu ... et que le ciel soit instauré sur la terre. D'accord ?

Le plus tôt ne sera-t-il pas le mieux ? "

BLOC-NOTES : 1 er NOVEMBRE 2001 . En ce temps de Toussaint et de Jour des morts, je traverse le cimetière prés de chez moi. Un déluge de fleurs ! Et presque partout, sur les pierres tombales, les inscriptions: P.P.L. (" priez pour lui " ) ou P.P.E. (" priez pour elle " ). Je loue le Père : " heureusement que le sort des trépassés, Seigneur, ne dépend pas et ne dépendra pas de nos pauvres prières pour les morts ! Merci pour ta grâce annoncée et pour le Sauveur disparu mais ressuscité "

" Oui ! D'accord ", pensent beaucoup, " mais les promesses de salut ne concernent que les vrais chrétiens, pas les autres " ! " Or précisément," s'indignent les non-croyants, " les autres, c'est-à-dire l'immense majorité des humains, morts ou vivants, les autres, qu'en faites-vous ? Des " perdus " ! ! A coup sûr, Dieu aime les autres, s'occupe d'eux et leur prépare une surprise inouïe pour le Jour du Christ : n'est-ce pas ce que laisse imaginer l'annonce " qu'il y aura une résurrection des injustes " (Actes 24 . 15) ? Les " injustes " sont probablement ici l'immense masse des humains qui ne sont pas encore " justifiés par la foi en Jésus-Christ ", selon le langage paulinien.

Chacun de nous peut essayer d'entrer profondément dans la pensée de Dieu (le créateur de toutes ces créatures) et de son Fils (le sauveur mort pour tous ces perdus), et se poser des tas de questions sur la raison d'être de ce retour à la vie de tous ces milliards d'êtres humains. Suspense !

Pourquoi donc Dieu va-t-il ressusciter ces milliards díêtres humains ? Pour qu'ils puissent " voir " cet Amour de Dieu dévoilé enfin, par le visage et l'oeuvre du Sauveur du monde ? Oui, à coup sûr ! Mais alors, lorsqu'ils verront ce Jésus de Nazareth, croiront-ils tous en lui ?

" Non! ", diront certains. Mais sur quoi se fonde ce " non " ? Suspense !

BLOC-NOTES : 3 NOVEMBRE. 2001 L'apôtre Paul s'est-il trompé et nous trompe-t-il lorsqu'il écrit dans sa lettre aux Romains : " ... d'autant que vous savez en quel temps nous sommes : c'est l'heure de sortir du sommeil. Aujourd'hui, en effet, le salut est plus prés de nous qu'au moment où nous avons cru (en Jésus). La nuit est avancée, le jour est tout proche ... Revêtez donc le Seigneur Jésus-Christ. " (Romains 13 . 8 à 14)

Certes le " temps " dont il parle n'est ni le temps de la météo, ni une date chronologiquement exacte (il écrit cette lettre en 57 ou au printemps 58) : il s'agit de cette conjoncture, de ces circonstances, de cette époque déterminée par le plan de Dieu, de ce moment eschatologique où tout l'accomplissement final des promesses divines va avoir lieu . Comme son Maître, Paul ne sait pas et ne fixe pas une date pour cet ultime rendez-vous de Dieu avec les hommes.

Néanmoins, comme son Maître, il sait que la durée d'une génération devrait suffire pour que commence le temps de la Fin. Il se place donc aussi au plan chronologique de la durée réelle du temps humain : Sa conversion, sur le chemin de Damas, remonte à une vingtaine d'années. D'après le passage cité plus haut, on voit que pour lui, écrivant en 57, il n'est pas exclu que le commencement de la fin du "présent siècle " , l'événement initial de la fin du monde (c'est-à-dire la ruine du Temple prophétisée par Jésus, selon Matthieu 24, etc..), se produise d'ici une vingtaine d''íannées. Vingt ans, et même moins, dit-il ! D'où sa hâte à prêcher l'Évangile le plus vite possible à toutes les " nations ".

Or, que s'est-il passé historiquement ? L'insurrection des juifs contre Rome en 66 a été suivie de la destruction du Temple en 70 ! Paul ne s'était pas trompé, et il avait rempli sa mission. Mais, en 70, il était déjà mort, martyr à Rome. Est-il mort en ayant abandonné la certitude que normalement (c'est-à-dire aux yeux du Père) peu de temps devrait s'écouler entre la Shoah des années 70 - 135 et la Parousie du Seigneur ? Je ne le crois absolument pas.

BLOC-NOTES : 5 NOVEMBRE 2001 . Il faut bien distinguer " exégèse " et " prophétie " et plusieurs biblistes de mes amis ont raison de me rappeler l'ordre :

- l'un d'eux m'écrit: " l'exégèse d'un texte n'est ni une justification dogmatique ni un pamphlet ... Fais une bonne exégèse et, pour cela, étudie le texte et cherches-y des indices formels expliquant d'une part la démarche du texte, d'autre part son éventail sémantique. Par " formels " je veux dire objectifs, que chacun (croyant ou non) peut repérer. "

Mon ami a raison. C'est pourquoi les lignes qui suivent seront du domaine subjectif et non-scientifique : interprétation personnelle du sens de l'Histoire, donnée par un croyant cherchant une " inspiration " que le non-croyant, par définition, ne peut pas chercher : la lumière du Saint-Esprit et de ses " dons prophétiques ".

Cependant, je ne veux pas placer carrément ce qui suit dans la catégorie des " prophéties " dites sous l'inspiration dans l'assemblée " charismatique " des chrétiens (I Corinthiens 12 à 14). Je ne suis pas sûr, en effet, que ceci corresponde à la pensée du Seigneur. Ce sont plutôt des " intuitions ", des " pressentiments ", des " peut-être ! ": s'il y a là de la vérité prophétique, l'avenir et les faits le diront. Le diront aussi mes soeurs et mes frères qui, dans l'Église, sont gratifiés souvent du charisme de prophétie. Le dira aussi n'importe quel enfant de Dieu qui connaît et aime le Seigneur Jésus et son Avènement: " vous pouvez tous prophétiser " dit Paul aux fidèles de Corinthe.

Une première approche de l'interprétation du Temps actuel m'est suggérée par André Chouraqui. Il écrivait récemment ceci :" Fallait-il être fou d'espérer (le retour à Jérusalem ) ? Le miracle se réalisa néanmoins. Jeté sur les routes de l'exil au 1 er siècle de notre ère par le génocide de l'Empire romain, le petit reste d'Israël retrouva sa terre au lendemain de la Shoah perpétrée par le III° Reich. Paradoxe de l'histoire : un massacre ouvre l'exil , un autre le clôt. Dieu facétieux : ce sont les Nations Unies qui rendent Israël à sa terre " ! (" Mon Testament " page 42)

" un massacre ouvre l'exil, un autre le clôt " remarque Chouraqui avec perspicacité bien inspirée :

- un génocide a ouvert et inauguré l'exil des juifs au 1 er siècle, un génocide a, au 20 ème siècle, déclenché pour les juifs la fin du temps de l'exil.

Toutefois, au 1 er siècle, par la volonté de César, il y eut massacre mais non point extermination. Et au 20 ème siècle, par la volonté du Fûhrer, il y eut massacre mais non point extermination ! Après l'assassinat d'un tiers du peuple juif, la bête immonde n'a pas pu aller plus loin. Et ce n'est qu'un tiers des fils d'Israël, disséminés dans les nations, qui a " fait retour " sur la terre de leurs pères.

Dieu voit plus grand, pour eux et pour le monde. Et sa grâce continue son oeuvre ... Et c'est la grâce qui va succéder à la colère, à la colère contre Sion et à la colère contre toutes les " nations ".

" Béni soit le Règne qui vient ! "

A mon avis, le sens de l'Histoire de ce 20 ème siècle qui vient de finir peut être dit de la façon suivante : Le Seigneur de l'Histoire, notre Père, s'est souvenu de la première promesse faite aux patriarches, et premièrement à Abram, l'araméen nomade : " Tu seras le père d'un peuple innombrable .." (Israël ) (Genèse 12 et 13)

Lorsque la diabolique offensive nazie contre les juifs a commencé, Dieu (ô scandale!) a laissé faire l'indicible horreur ; et son Fils Était là, dans les chambres à gaz ! Mais Dieu a dit : Israël, mon Fils, est mon bien-aimé. Maintenant se termine ma patience envers les goïm (les nations) et désormais sonne l'heure de la proche "rédemption finale " de ce peuple impossible à exterminer. Et ce sera, du même coup, le temps de la cessation de ce monde et de cette Histoire. Depuis 50 ans, ce temps est là, et la parenthèse ouverte au 1 er siècle vient de se fermer. En même temps le Seigneur de l'Histoire se souvenait de sa seconde promesse faite aux pères : " Je vous donne en héritage le pays de Canaan, la terre d'Israël. "

Dés la fin de la guerre de 1939-1945 et l'écrasement de l'Allemagne nazie, Dieu a prononcé une deuxième parole : ce pays d'Israël, donné par ma grâce au peuple d'Israël, lui est re-donné maintenant. Je reviens sur ma colère mais je ne reviens pas sur ma promesse : les juifs pourront maintenant " monter " à Sion et " faire retour " à Jérusalem. Et de même qu'autrefois je me suis servi du païen Cyrus, je me sert aujourd'hui des chefs païens (non-juifs) de l'O.N.U.. Et même je redonne Jérusalem en totalité à ces juifs rassemblés comme un signe que la Jérusalem d'en-haut est sur le point de " descendre ", toute prête. Mais je veux que ces juifs " retournent " à Moi de tout leur coeur en me reconnaissant dans la personne crucifiée de Jésus, mon Messie et leur Messie.

3. Enfin, il y a 50 ans, le Seigneur de l'Histoire " s'est souvenu " de la troisième promesse patriarcale, la plus importante et la raison d'être des deux premières :

"... et ce peuple d'Israël sera la bénédiction pour toutes les familles de la terre, pour toute l'humanité ".

Cette " bénédiction ", c'est Jésus le Messie, "lumière des nations et gloire d'Israël " (Luc 2 . 32) . C'est aussi le Saint-Esprit répandu sur " toute chair " depuis la première Pentecôte. C'est aussi le salut, la résurrection et la vie éternelle pour quiconque croit en Jésus. Et c'est le Royaume du Christ qui est le même que le Règne de Dieu, sur une terre refaite à neuf. Et c'est le témoignage de l'évangile porté jusque aux extrémités de la terre, avec le rassemblement en Christ de tout le peuple du Royaume (des vivants et des morts).

Ce qui est survenu à Israël depuis cinquante ans est le signal divin que le cours sinueux de l'Histoire humaine arrive maintenant à la " dernière ligne droite " et à l'accélération du " sprint " final. Cessons de penser que l'Histoire de ce monde peut durer encore 2000 ans ! Ce serait méconnaître la conjoncture, le " temps " de Dieu, inauguré depuis ce déchaînement de Satan (" pour un peu de temps ! ") qui restait enchaîné et tenu en laisse depuis 19 siècles. Le Diable veut " tuer " Dieu en " tuant " les juifs. Peut-être lui reste-t-il encore quelques années pour cela ? Le Père seul le sait! Mais le temps se fait très court ...

Car le Père, après s'être tellement occupé des non-juifs du monde entier (le jeune fils de la parabole de Luc 15), est en train maintenant de s'occuper du fils aîné, ces juifs qui se tiennent dehors .... Le Père est sorti pour aimer, ramener à lui et sauver " tout Israël ". Puis, par le " dévoilement " de la Parousie et par la médiation de " tout Israël ", il va aussi s'occuper avec amour du salut de tous les autres, vivants ou morts.

(Pendant 19 siècles, en partant de Jérusalem pour aller jusqu'aux extrémités du monde, le Christ ressuscité a " annoncé la lumière aux nations " (Actes 26 . 23). Il l'a fait par la voix de ses témoins et dans la force de son Saint-Esprit. Actuellement, depuis les extrémités du monde, le même Christ ressuscité revient à Jérusalem pour y accomplir le grand Dénouement de l'Histoire humaine. A Jérusalem, Jésus retrouve les membres de son " corps messianique ": au sein de cette population israélienne il y a, comme signes de la fidélité de Dieu et comme " prémices " de la grande Moisson, ces nombreux juifs messianiques et ces quelques païens messianiques qui forment ensemble le " corps "du Christ en attente et en État d'alerte vigilante.

Et dans le monde, au 20 ème siècle, il y a eu une évangélisation et des réveils (avec des martyrs innombrables !) comme il n'y en avait jamais eu à cette échelle. Et dans la " chrétienté " toujours captive de " Babylone ", Dieu atteste toujours sa présence fidèle. Mais la grande condition de la Parousie est sur le point de se réaliser: " il faut d'abord que cet Évangile soit prêché à toutes les nations ".

Le jour vient où nous allons passer de la proximité de la Parousie à l'imminence de la Parousie. La proximité est vraie depuis le 1 er siècle et il devient chaque jour de plus en plus vrai que " le Royaume de Dieu est proche ". Mais l'imminence n'est pas encore visible, n'est-ce pas ? Soudain, elle imposera son évidence à tous les habitants de la terre. Soudain, la nuit laissera place à l'explosion de la Lumière et de la Vie.

Ce jour-là , les fidèles de Jésus n'auront pas à partir et à fuir comme surent le faire les chrétiens à la veille de la ruine de Jérusalem, au 1 er siècle. Ils n'auront qu'à rester sur place et à relever leur tête .... (Luc 21 . 28).

D'ici là, que faire avant tout, nous les prédicateurs de l'Évangile et les innombrables témoins de Jésus ? Avant tout, et pour que nous nous encouragions les uns les autres, je dirai : croyons aux prophéties du Maître. Aimons l'avènement du Seigneur. Aimons Jésus lui-même et aimons le Père.

Faisons-les aimer !

  Georges SIGUIER . 14 rue Saint Jacques 81200 MAZAMET  

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