Interpellations

 

 

 

3111 définitions, questions :E. Savajol

3112 Eglise lève-toi ! E. Savajol

3113 ne fais-tu pas barrage à l'Esprit Saint ? André Spurgeon

3114 les indulgences!: E. Savajol

3115 au cardinal Ratzinger... E. Savajol

3116 les églises n'ont-elles pas parfois un comportement de secte? E savajol

3117 aux clercs G. Siguier

3118 du gouvernement dans l'église : J.F. Doran

3119_legaut.html extraits

3120 trahison des clercs : G. Siguier

3121 l'oecuménisme est dépassé !: G. Siguier

3122 aux pasteurs protestants: G.Siguier

3123 à mon curé : G. Siguier

3124 marie mère de Jésus Christ dans les jours de sa chair. E. Savajol.

3125 évangéliser l'église !

3126 Mariage indissolubilite, nullite Ed.Savajol

3127 Credos !

3130 dogme_edmond.htm Ed .Svajol

3131 dogmes-siguier.htm G. Siguier

3132 transsubstantiation.htm G. Siguier

3133 misères cathos:pouvoirs

3134-repas diviseur

3135 chretiens libres

3136-acosta -reformes

3137 -derive vers la religion

3138-pain-eucharistie.htmClaire-Marie

3139_oser-transgresser

3140-geffre-claude

3141-dupuis-jacques

3142-sobrino-jon

3144-comblin-jose.htm  Eglise et Pouvoir

3145- kung-aux-eveques

/3146-dirigeants-myre.htm

3147-vaticanII-comblin.htm

3150-lefebvre-au-pape

 
Définitions questions

Edmond Savajol


 D'accord..pas d'accord..!

Catholique en Grec = "xatolixos" = général, universel.

C'était la pensée de St Jérôme , celui qui a rassemblé les diverses traductions de la Bible du Grec en latin et les a unifiées. Mais pour St Augustin, an 415 environ, "catholicus" en latin, veut dire: qui à la vraie croyance. Cette approche de St Augustin est restée dans le comportement, la mentalité, la pensée, la tradition de la majorité des hiérarchies et des membres de l'église Catholique romaine ainsi que de la majorité des hiérarchies et des membres d'autres Églises comme l'Église orthodoxe Russe, à l' heure actuelle.

Dans "le Robert", au mot Catholique, on trouve: la religion, la foi catholique, l'église catholique apostolique et romaine.

Un bon catholique =un bon croyant. Une chose pas très catholique =une affaire louche

Universel ! Le catholique romain l'est-il? accueille t'il à sa table eucharistique tous les chrétiens?

L'église orthodoxe russe se dit aussi : une, sainte, catholique et apostolique.

Peut-être aussi d'autres églises....!

Protestant :nom donné aux adeptes de la Réforme, séparés de l'Église romaine. Le protestantisme n'est pas une religion ni une Église. Il est l'une des expressions doctrinales, spirituelles, liturgiques, ecclésiastiques que s'est données le christianisme.

Les diverses Églises ( Luthériennes , Réformées, Anglicanes,"Libres") se situent à l'intérieur du protestantisme; elles disposent d'un fond doctrinal commun, mais elles se différencient sur de nombreux points et par la diversité de leurs institutions.

Elles sont unies dans la reconnaissance d'une seule autorité souveraine, la PAROLE DE DIEU, et dans la prédication du salut de l'homme par la seule grâce de Dieu révélée et donnée en Jésus Christ.

Le protestant adresse t' il toujours une protestation d'interpellation aux églises? Les églises n'auraient- elles pas besoin, pour vivre, d'une réforme constante?

OECUMÉNIQUE :

Signifie: universel, de toute la terre," oecumene "en latin, c'est toute la terre habitée, le monde. En Grec "oixoumenexos". Mais la racine de ce mot veut dire aussi bien concilier que s'approprier.

L'oecuménisme est un mouvement favorable à la réunion de toutes les églises chrétiennes en une seule (dictionnaire)

Une seule couleur? (Quel dommage pour le jardin...)

Une seule structure, une seule hiérarchie.......( le centralisme a montré ses vices dans quelques sociétés ...) Dans la pratique: un concile oecuménique, pour l'église catholique , est le rassemblement des évêques catholiques du monde entier. Nous prenons conscience que le mot a perdu une partie de son sens et risque de retrouver son sens radical d'appropriation par un groupe, malgré de nombreuses bonnes volontés.

OECUMÉNIQUE=CATHOLIQUE= OECUMÉNIQUE ! ! Chez les orthodoxes, les protestants, un rassemblement général, universel de la confession est un rassemblement oecuménique. Dans la pratique "oecuménique "est un mot qui a perdu son sens initial. Il en est de même du mot catholique qui voulait dire universel, mais qui maintenant désigne uniquement l'église catholique romaine et rien d'autre.


Interconfessionnel

Si nous abandonnions l'idée oecuménique et son schéma "dépassé," si nous avions la volonté objective de reconnaître l'existant, nous accueillerions les valeurs des uns et des autres dans le respect et la joie de la différence. Le jardin verrait croître une multitude de fleurs différentes qui feraient la joie du jardinier: le SEIGNEUR .

Les fleurs rassemblées par couleur, par genre, par affinités ne seraient groupées que par le jardinier: L'Esprit Saint selon ses vues à Lui et non par quelques volontés de puissance ou de mise au pas sociologique , doctrinales ou économique de clercs ou de laïcs. Il ne serait demandé aux fleurs que de se propager, de fleurir (Genèse 2). Seul le jardinier couperait, taillerait, transplanterait, regrouperait, selon Son bon vouloir, mais IL EST DIEU. !

C'était un rêve.

Les mots catholiques, oecuménique, ont perdus leur sens premier: universel, général.

Jésus christ a t'il fondé l'église catholique, la protestante, l'orthodoxe,évangélique,pentecôtistes,anglicane, ? ?

A t'il voulu fonder une religion structurée? hiérarchisée?

 N'a t'il pas tout simplement invité chacun à le suivre...avec ce qu'il est, comme il est? nous demandera il : es-tu catholique, protestant ...NON

Qu'en pensez vous? l'oecuménisme n'est-il pas dépassé? 3121_oecumdepas.html


En 1902, dans l'Évangile et l'Église, Alfred Loisy (1857 - 1940) écrit la fameuse phrase qui suit . (Ce prêtre et brillant professeur entrait dans les voies nouvelles de la critique historique. il fut excommunié le 7 mars 1908.)

"Il est certain, par exemple que Jésus n'avait pas réglé d'avance la constitution de l'Église comme celle d'un gouvernement établi sur la terre et destiné à s'y perpétuer pendant une longue série de siècles. Mais il y a quelque chose de bien plus étranger encore à sa pensée et à son enseignement authentique, c'est l'idée d'une société invisible, formée à perpétuité par ceux qui auraient foi dans leur coeur en la bonté de Dieu. 

On a vu que l'Évangile de Jésus avait déjà un rudiment d'organisation sociale, et que le Royaume aussi devait avoir forme de société. Jésus a annoncé le Royaume, et c'est l'Église qui est venue. Elle est venue en élargissant la forme de l'Évangile, qui était impossible à garder telle quelle, dès que le ministère de Jésus eut été clos par la passion.

Il n'est aucune institution sur la terre ni dans l'histoire des hommes dont on ne puisse contester la légitimité et la valeur, si l'on pose en principe que rien n'a droit d'être que dans son état originel. Ce principe est contraire à la loi de la vie, laquelle est un mouvement et un effort continuel d'adaptation à des conditions perpétuellement valables et nouvelles. Le christianisme n'a pas échappé à cette loi, et il ne faut pas le blâmer de s'y être soumis. Il ne pouvait pas faire autrement."

Alfred Loisy, L'Évangile et l'Église, Picard, Paris, 1902

L'Église catholique romaine a-t-elle changée ?

Bruno Chenu, (assomptionniste)

Il n'y a rien de plus terrible, dans le dialogue entre catholiques et protestants, que les stéréotypes séculaires que l'on se sert aimablement pour bien prouver que l'on a raison d'être ce que l'on est et, surtout, de ne pas chercher une nouvelle relation à l'autre. A tour de rôle, on se lance des accusations de « papôlatrie » ou de « libre examen ». Parmi les images que les protestants se font des catholiques, il y a celle d'une Église Romaine qui n'aurait pas réellement changé depuis le XVI è siècle et qui cacherait derrière un discours « fraternel », des convictions qui demeurent inacceptables au regard du « pur Évangile ».

Que le discours catholique ait évolué, il suffit de juxtaposer deux textes concernant justement la démarche oecuménique. En 1949, il y a juste cinquante ans, le Saint-Office publiait une instruction sur le « Mouvement oecuménique » qui se situait pleinement dans la perspective du « retour » des « dissidents » à « l'unique Église du Christ ». Elle demandait d'écarter l'opinion erronée selon laquelle « l'Église catholique peut être perfectionnée par les autres Églises »

Or, que lisons-nous dans la première encyclique de l'histoire catholique sur l'oecuménisme, Ut unum sint (1985) ? « J'écoute, écrit Jean-Paul II, la requête qui m'est adressée de trouver une forme d'exercice de la primauté ouverte à une situation nouvelle » (n°95). Et le Pape demande l'aide des responsables et des théologiens des autres Églises « pour instaurer sur ce sujet un dialogue fraternel et patient » (n° 96). N'est-ce pas la recherche d'un « perfectionnement » ?

Au-delà du changement de problématique, les protestants sont peut-être à se rendre compte que cela même qui leur hérisse le poil est ce qui garantit l'évolution du catholicisme, à savoir le sens de l'Église. Le catholique a un attachement filial à l'Église, une sorte de confiance spontanée à l'Église, et le protestant aimerait que cette relation soit plus immédiatement critique, plus distanciée. Mais ce positionnement de l'Église, au carrefour de tous les actes de foi, est aussi ce qui permet au catholique individuel de ne jamais surestimer ses opinions personnelles, de s'intégrer à un ensemble plus large, à une expérience séculaire. Et l'histoire d'un corps comme l'Église ne procède pas par ruptures,mais par glissements, par déplacements. Les francs-tireurs se sentent obligés au souci de ceux qui sont derrière. Car pour cette Église, la communion visible est un élément non négligeable du témoignage de l'Évangile.

Dans cette même logique, où la cohérence du corps dit quelque chose de la vérité de l'Évangile, la parole d'Yves Congar (en 1947 !) est toujours éclairante : « L'Église catholique aime éprouver les choses avant de les approuver. » On peut légitimement estimer que les évolutions souhaitées, qu'elles soient théologiques, éthiques ou oecuméniques, tardent, rencontrent des blocages inadmissibles, du fait notamment d'une valorisation excessive de la dimension personnelle de l'autorité.

Mais, s'il a fallu trente ans de travail plus ou moins souterrain et à contre-courant pour que Vatican II ait lieu et soit ce qu'il a été, on peut imaginer sans peine que seul un investissement de longue haleine, nourri de foi et d'intelligence, stimulé par un vrai dialogue avec les autres, permettra à l'Église catholique de franchir une nouvelle étape. Nul catholique ne doute que des positions changeront sur tel ou tel point, car il sait que son Église a plutôt une conception évolutive de l'histoire, même si l'opération prend du temps. Le catholique d'aujourd'hui a, dans ses gênes, ce mélange d'optimisme et de patience,mêmes 'il s'en défend.

Au seuil du nouveau siècle, catholiques et protestants auraient intérêt à relire les propos du pasteur Tommy Fallot à son ami l'abbé Rirot, vicaire général d'Alby, en 1894 : « Le jour où les protestants comprendront tout ce qu'ils peuvent acquérir au contact des catholiques, le jour où les catholiques(...) comprendront que le protestantisme est autre chose qu'une négation de la foi catholique, ce jour-là, les coeurs chercheront les coeurs, et les anges se prépareront à entonner l'hymne de la pacification dans la charité et la vérité reconquise. »

© La Croix du samedi 30 et dimanche 31 octobre 1999 3-5 rue Bayard 75393 Paris Cedex 8 Tel : 01 44 35 60 60

En l'an 2000 ,un texte "Dominus Jésus" écrit par le Cardinal Ratzinguer,et approuvé par le pape, remet chacun dans sa structure écclésiastique et bloque le dialogue véritable.


1254_dominusjesus.html et 1285-salutcatho.htm En dehors de l'Eglise Catholoque Romaine pas de salut!!!

1287-spe-salvi.html et le commentaire qui suit.

Voir aussi l'approche de l'église orthodoxe russe: 1024_orthodoxrusse.html

3110_interpellatio.html 


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