Définitions
questions
Edmond
Savajol
D'accord..pas
d'accord..!
Catholique
en Grec = "xatolixos" = général, universel.
C'était
la pensée de St Jérôme , celui qui a
rassemblé les diverses traductions de la Bible du
Grec en latin et les a unifiées. Mais pour St
Augustin, an 415 environ, "catholicus" en latin, veut
dire: qui à la vraie croyance. Cette approche
de St Augustin est restée dans le comportement, la
mentalité, la pensée, la tradition de la
majorité des hiérarchies et des membres
de l'église Catholique romaine ainsi que de la
majorité des hiérarchies et des membres
d'autres Églises comme l'Église
orthodoxe Russe, à l' heure
actuelle.
Dans
"le Robert", au mot Catholique, on
trouve: la religion, la foi catholique,
l'église catholique apostolique et
romaine.
Un bon
catholique =un bon croyant. Une chose pas très
catholique =une affaire louche
Universel
! Le catholique romain l'est-il? accueille t'il à
sa table eucharistique tous les
chrétiens?
L'église
orthodoxe russe se dit aussi : une, sainte,
catholique et apostolique.
Peut-être
aussi d'autres églises....!
Protestant
:nom donné aux adeptes de la Réforme,
séparés de l'Église romaine. Le
protestantisme n'est pas une religion ni une
Église. Il est l'une des expressions doctrinales,
spirituelles, liturgiques, ecclésiastiques que
s'est données le christianisme.
Les
diverses Églises ( Luthériennes ,
Réformées, Anglicanes,"Libres") se situent
à l'intérieur du protestantisme; elles
disposent d'un fond doctrinal commun, mais elles se
différencient sur de nombreux points et par la
diversité de leurs institutions.
Elles
sont unies dans la reconnaissance d'une seule
autorité souveraine, la PAROLE DE DIEU, et dans la
prédication du salut de l'homme par la seule
grâce de Dieu révélée et
donnée en Jésus Christ.
Le
protestant adresse t' il toujours une protestation
d'interpellation aux églises? Les églises
n'auraient- elles pas besoin, pour vivre, d'une
réforme constante?
OECUMÉNIQUE
:
Signifie:
universel, de toute la terre," oecumene "en latin, c'est
toute la terre habitée, le monde. En Grec
"oixoumenexos". Mais la racine de ce mot veut dire aussi
bien concilier que s'approprier.
L'oecuménisme
est un mouvement favorable à la réunion de
toutes les églises chrétiennes en une seule
(dictionnaire)
Une
seule couleur? (Quel dommage pour le
jardin...)
Une
seule structure, une seule hiérarchie.......( le
centralisme a montré ses vices dans quelques
sociétés ...) Dans la pratique: un concile
oecuménique, pour l'église catholique , est
le rassemblement des évêques catholiques du
monde entier. Nous prenons conscience que le mot a perdu
une partie de son sens et risque de retrouver son sens
radical d'appropriation par un groupe, malgré de
nombreuses bonnes volontés.
OECUMÉNIQUE=CATHOLIQUE=
OECUMÉNIQUE ! ! Chez les orthodoxes, les
protestants, un rassemblement général,
universel de la confession est un rassemblement
oecuménique. Dans la pratique "oecuménique
"est un mot qui a perdu son sens initial. Il en est de
même du mot catholique qui voulait dire universel,
mais qui maintenant désigne uniquement
l'église catholique romaine et rien d'autre.
Interconfessionnel
Si nous abandonnions
l'idée oecuménique et son schéma
"dépassé," si nous avions la volonté
objective de reconnaître l'existant, nous
accueillerions les valeurs des uns et des autres dans le
respect et la joie de la différence. Le jardin
verrait croître une multitude de fleurs
différentes qui feraient la joie du jardinier: le
SEIGNEUR .
Les fleurs
rassemblées par couleur, par genre, par
affinités ne seraient groupées que par le
jardinier: L'Esprit Saint selon ses vues à Lui et
non par quelques volontés de puissance ou de mise
au pas sociologique , doctrinales ou économique de
clercs ou de laïcs. Il ne serait demandé aux
fleurs que de se propager, de fleurir (Genèse 2).
Seul le jardinier couperait, taillerait, transplanterait,
regrouperait, selon Son bon vouloir, mais IL EST DIEU.
!
C'était un
rêve.
Les mots catholiques,
oecuménique, ont perdus leur sens premier:
universel, général.
Jésus christ a
t'il fondé l'église catholique, la
protestante,
l'orthodoxe,évangélique,pentecôtistes,anglicane,
? ?
A t'il voulu fonder
une religion structurée?
hiérarchisée?
N'a
t'il pas tout simplement invité chacun à le
suivre...avec ce qu'il est, comme il est? nous demandera
il : es-tu catholique, protestant ...NON
Qu'en pensez vous?
l'oecuménisme n'est-il pas
dépassé? 3121_oecumdepas.html
En 1902, dans
l'Évangile et l'Église, Alfred Loisy
(1857 - 1940) écrit la fameuse phrase qui suit
. (Ce prêtre et brillant professeur entrait dans
les voies nouvelles de la critique historique. il fut
excommunié le 7 mars 1908.)
"Il est certain, par
exemple que Jésus n'avait pas réglé
d'avance la constitution de l'Église comme celle
d'un gouvernement établi sur la terre et
destiné à s'y perpétuer pendant une
longue série de siècles. Mais il y a
quelque chose de bien plus étranger encore
à sa pensée et à son enseignement
authentique, c'est l'idée d'une
société invisible, formée à
perpétuité par ceux qui auraient foi dans
leur coeur en la bonté de Dieu.
On a vu que
l'Évangile de Jésus avait
déjà un rudiment d'organisation sociale, et
que le Royaume aussi devait avoir forme de
société. Jésus a annoncé le
Royaume, et c'est l'Église qui est venue. Elle est
venue en élargissant la forme de
l'Évangile, qui était impossible à
garder telle quelle, dès que le ministère
de Jésus eut été clos par la
passion.
Il n'est aucune
institution sur la terre ni dans l'histoire des hommes
dont on ne puisse contester la légitimité
et la valeur, si l'on pose en principe que rien n'a
droit d'être que dans son état originel. Ce
principe est contraire à la loi de la vie,
laquelle est un mouvement et un effort continuel
d'adaptation à des conditions
perpétuellement valables et nouvelles. Le
christianisme n'a pas échappé à
cette loi, et il ne faut pas le blâmer de s'y
être soumis. Il ne pouvait pas faire
autrement."
Alfred Loisy,
L'Évangile et l'Église, Picard, Paris, 1902
L'Église
catholique romaine a-t-elle changée
?
Bruno Chenu,
(assomptionniste)
Il n'y a rien de plus
terrible, dans le dialogue entre catholiques et
protestants, que les stéréotypes
séculaires que l'on se sert aimablement pour bien
prouver que l'on a raison d'être ce que l'on est
et, surtout, de ne pas chercher une nouvelle relation
à l'autre. A tour de rôle, on se lance des
accusations de « papôlatrie » ou
de « libre examen ». Parmi les images
que les protestants se font des catholiques, il y a celle
d'une Église Romaine qui n'aurait pas
réellement changé depuis le XVI è
siècle et qui cacherait derrière un
discours « fraternel », des convictions qui
demeurent inacceptables au regard du « pur
Évangile ».
Que le discours
catholique ait évolué, il suffit de
juxtaposer deux textes concernant justement la
démarche oecuménique. En 1949, il y a juste
cinquante ans, le Saint-Office publiait une instruction
sur le « Mouvement oecuménique » qui se
situait pleinement dans la perspective du « retour
» des « dissidents » à «
l'unique Église du Christ ». Elle demandait
d'écarter l'opinion erronée selon laquelle
« l'Église catholique peut être
perfectionnée par les autres Églises
»
Or, que lisons-nous dans
la première encyclique de l'histoire catholique
sur l'oecuménisme, Ut unum sint (1985) ? «
J'écoute, écrit Jean-Paul II, la
requête qui m'est adressée de trouver une
forme d'exercice de la primauté ouverte à
une situation nouvelle » (n°95). Et le Pape
demande l'aide des responsables et des théologiens
des autres Églises « pour instaurer sur ce
sujet un dialogue fraternel et patient » (n°
96). N'est-ce pas la recherche d'un «
perfectionnement » ?
Au-delà du
changement de problématique, les protestants sont
peut-être à se rendre compte que cela
même qui leur hérisse le poil est ce qui
garantit l'évolution du catholicisme, à
savoir le sens de l'Église. Le catholique a un
attachement filial à l'Église, une sorte de
confiance spontanée à l'Église, et
le protestant aimerait que cette relation soit plus
immédiatement critique, plus distanciée.
Mais ce positionnement de l'Église, au carrefour
de tous les actes de foi, est aussi ce qui permet au
catholique individuel de ne jamais surestimer ses
opinions personnelles, de s'intégrer à un
ensemble plus large, à une expérience
séculaire. Et l'histoire d'un corps comme
l'Église ne procède pas par ruptures,mais
par glissements, par déplacements. Les
francs-tireurs se sentent obligés au souci de ceux
qui sont derrière. Car pour cette Église,
la communion visible est un élément non
négligeable du témoignage de
l'Évangile.
Dans cette même
logique, où la cohérence du corps dit
quelque chose de la vérité de
l'Évangile, la parole d'Yves Congar (en 1947 !)
est toujours éclairante : « L'Église
catholique aime éprouver les choses avant de les
approuver. » On peut légitimement estimer que
les évolutions souhaitées, qu'elles soient
théologiques, éthiques ou
oecuméniques, tardent, rencontrent des blocages
inadmissibles, du fait notamment d'une valorisation
excessive de la dimension personnelle de
l'autorité.
Mais, s'il a fallu
trente ans de travail plus ou moins souterrain et
à contre-courant pour que Vatican II ait lieu et
soit ce qu'il a été, on peut imaginer sans
peine que seul un investissement de longue haleine,
nourri de foi et d'intelligence, stimulé par un
vrai dialogue avec les autres, permettra à
l'Église catholique de franchir une nouvelle
étape. Nul catholique ne doute que des positions
changeront sur tel ou tel point, car il sait que son
Église a plutôt une conception
évolutive de l'histoire, même si
l'opération prend du temps. Le catholique
d'aujourd'hui a, dans ses gênes, ce mélange
d'optimisme et de patience,mêmes 'il s'en
défend.
Au seuil du nouveau
siècle, catholiques et protestants auraient
intérêt à relire les propos du
pasteur Tommy Fallot à son ami l'abbé
Rirot, vicaire général d'Alby, en 1894 :
« Le jour où les protestants comprendront
tout ce qu'ils peuvent acquérir au contact des
catholiques, le jour où les catholiques(...)
comprendront que le protestantisme est autre chose qu'une
négation de la foi catholique, ce jour-là,
les coeurs chercheront les coeurs, et les anges se
prépareront à entonner l'hymne de la
pacification dans la charité et la
vérité reconquise. »
© La Croix du
samedi 30 et dimanche 31 octobre 1999
3-5 rue Bayard 75393 Paris
Cedex 8 Tel : 01 44 35 60 60
En l'an 2000 ,un
texte "Dominus Jésus" écrit par le Cardinal
Ratzinguer,et approuvé par le pape, remet chacun
dans sa structure écclésiastique et bloque
le dialogue véritable.
1254_dominusjesus.html
et 1285-salutcatho.htm
En dehors de l'Eglise Catholoque Romaine pas de
salut!!!
1287-spe-salvi.html
et le commentaire qui suit.
Voir aussi l'approche
de l'église orthodoxe
russe: 1024_orthodoxrusse.html
3110_interpellatio.html