Église
lève-toi.
Qu'est-ce
que l'Église ? (Pas simplement celle des
catholiques, des protestants, orthodoxes, des juifs !..)
L'église
universelle, celle qui rassemble tous les hommes et
femmes de bonne volonté: l'église de
Jésus Christ est :
Peuple
de Dieu:
Prêtres, prophètes et rois: tous
prêtres, tous prophètes, tous rois, tous les
pieux (inverse des impies), mais aussi tous les
"croyants" qui par leur vie rendent grâces à
Dieu.
( 1 Pierre 2. 9 )
"Vous,
au contraire, vous êtes une race élue, un
sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis,
afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a
appelés des ténèbres à son
admirable lumière."
10 vous
qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui
maintenant êtes le peuple de Dieu,
Corps
du Christ la communauté de tous ceux qui
accueillent Jésus Christ comme Seigneur et
Sauveur.(Colossiens 1. 12 s.) Mais aussi, l'image du
corps et des membres, chacun au service les uns des
autres; les plus pauvres, honteux, étants mis en
valeur.
"
Nous avons tous, en effet, été
baptisés dans un seul Esprit, pour
former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs,
soit esclaves, soit libres, et nous avons
tous été abreuvés d'un
seul Esprit. Ainsi le corps n'est pas un seul
membre, mais il est formé de plusieurs
membres. Si le pied disait: Parce que je ne
suis pas une main, je ne suis pas du corps,
ne serait-il pas du corps pour cela? Et si
l'oreille disait: Parce que je ne suis pas un
Oeil, je ne suis pas du corps, ne serait-elle
pas du corps pour cela? Si tout le corps
était Oeil, où serait
l'ouïe? S'il était tout
ouïe, où serait l'odorat?
Maintenant Dieu a placé chacun des
membres dans le corps comme il a voulu. Si
tous étaient un seul membre, où
serait le corps? Maintenant donc il y a
plusieurs membres, et un seul corps. L'oeil
ne peut pas dire à la main: Je n'ai
pas besoin de toi; ni la tête dire aux
pieds: Je n'ai pas besoin de vous. Mais bien
plutôt, les membres du corps qui
paraissent être les plus faibles sont
nécessaires; et ceux que nous estimons
être les moins honorables du corps,
nous les entourons d'un plus grand honneur.
Ainsi nos membres les moins honnêtes
reçoivent le plus d'honneur, tandis
que ceux qui sont honnêtes n'en ont pas
besoin. Dieu a disposé le corps de
manière à donner plus d'honneur
à ce qui en manquait, afin qu'il n'y
ait pas de division dans le corps, mais que
les membres aient également soin les
uns des autres. Et si un membre souffre, tous
les membres souffrent avec lui; si un membre
est honoré, tous les membres se
réjouissent avec lui. Vous êtes
le corps de Christ, et vous êtes ses
membres, chacun pour sa part. Et Dieu a
établi dans l'Église
premièrement des apôtres,
secondement des prophètes,
troisièmement des docteurs, ensuite
ceux qui ont le don des miracles, puis ceux
qui ont les dons de guérir, de
secourir, de gouverner, de parler diverses
langues."
(1-
corinthiens 1 2 12 )
|
Temple
de l'Esprit Saint la communauté de tous ceux
qui accueillent l'Esprit Saint et se laissent guider par
Lui .( I
Corinthiens
12.1 à 11) et aussi en Romains 5.5"
"L'amour
de Dieu a été répandu en nos coeur
par l'Esprit Saint qui nous a été
donné."
Jérusalem
d'en Haut : la communauté de tous les croyants
morts, vivants et à venir, qui ont rendu, rendent
et rendront grâces par l'Esprit Saint en
Jésus Christ à Dieu le Père et
attendent le retour du Christ en gloire.
"foule
immense de ceux qui viennent de la grande épreuve
avec des palmes à la main et louangent
Dieu." (apocalypse
7)
Ces
quatre aspects de l'Église universelle sont
indissociables. Elle est aussi est se résume dans
la SION de l'apocalypse, celle dont font
partie les juifs dont Marie, Joseph et tous les premiers
chrétiens, ainsi que les juifs
messianiques.
LES CONSÉQUENCES:
Aucune
confession chrétienne ( protestante,
évangélique, catholique) confessionnelle
n'est l'Église à elle seule. Elle n'est
qu'une partie.
Aucun
responsable de quelque hiérarchie que ce soit ne
représente l'Église à lui tout seul.
Il n'est le représentant que d'une
partie.
Aucune
hiérarchie ne représente l'Église
à elle seule. d'où la volonté
oecuménique des diverses confessions
chrétiennes (et autres).
L'oecuménisme:
Depuis cent ans, les responsables des églises
s'y emploient, Comment hélas:" en tirant la
couverture à soi, peut être
inconsciemment", en demandant aux autres d'accueillir ses
dogmes, sa liturgie, ses piétés et c.
L'oecuménisme n'apparaît il pas comme une
juxtaposition au sommet, avec un temps fort, une semaine
par an. Chaque église n'à t'elle pas
"raison" ? Chaque hiérarchie défend ses
structures, sa tradition.
L'oecuménisme
ecclésiastique, d'en haut, des clercs, semble
être un échec. Ne serait il pas
dépassé ? Un effet d'annonce.
N'est-il
pas urgent que l'Église, peuple de Dieu, corps du
Christ, Temple de l'Esprit Saint, Jérusalem d'en
haut, se relève, se lève?
N'est-il
pas urgent que les chrétiens obéissent
à Jésus Christ, plutôt qu'aux hommes
(les clercs) et partagent ensemble la sainte cène,
l'eucharistie, le repas du Seigneur?
--Quelques
chrétiens, réformés, catholiques,
évangéliques, anglicans,
pentecôtistes (obéissant à Dieu
plutôt qu'aux hommes), le vivent déjà
en France, en Midi Pyrénées...et
ailleurs.
Ne
serait-il pas urgent, que les chrétiens se
réapproprient les bénédictions
confisquées par les clercs (conscients ou
inconscients). Que les pères les mères, les
grands pères les grands mères, anciens dans
la vie et dans la foi ( les presbytres ) bénissent
(à la suite d'Abraham ) les enfants, mais aussi
tous les événements de la vie comme les
mariages, (pourquoi pas !)
Ne
serait-il pas urgent de revenir à une
manière biblique, évangélique,
chrétienne dans nos pratiques? nous dit Marcel
Légaut dans le texte qui suit:
"Sans ce
lent, difficile et exigeant travail de pionnier qui,
seul, est en mesure de permettre la progression
spirituelle du "peuple de Dieu",l'autorité la plus
intelligente, même la plus entreprenante, ne peut
rien. .C'est notre grande misère que cette
pauvreté spirituelle où le légalisme
et le juridisme, avec tout ce qu'ils comportent de
fraudes morales inavouées et acceptées,
tiennent trop généralement la place des
comportements de foi et de fidélité. Quand
l'Église, peuple de Dieu, évêques
compris, en prendra une conscience suffisante, une
ère nouvelle s'ouvrira...
De
même que, par leur opposition catégorique au
message de Jésus, les autorités
responsables de la tradition d'Israël ont
amené Jésus, aux approches de la fin,
à atteindre les formes extrêmes,
surhumaines, de sa fidélité envers son
Dieu, de même l'Église, soumise aux
mêmes déterminismes qui visent à la
conservation momifiée de ce qui a
été, est conduite, par ses comportements,
à imposer à ses meilleurs membres, du moins
à ceux qui sont appelés dans l'intime
à préparer ce qui sera capital demain pour
la mission, des dépouillements qui seront pour ces
disciples la reprise, à leur mesure, de la
déréliction qu'a connue leur Maître
avant de disparaître.
Il ne
s'agit pas seulement des mesures disciplinaires brutales
qui peuvent aller jusqu'a l'excommunication comme ce fut
souvent le cas..... il y a aussi toutes sortes de mises
à l'écart douce et onctueuse de la part des
clercs et des laïcs pieusement enfermés dans
la conformité à une stricte orthodoxie. Ces
milieux, par la manière médiocre et souvent
souterraine dont alors ils se comportent, enlèvent
déjà bien des illusions sur l'Église
à ces êtres vraiment donnés mais par
ailleurs souvent de caractère entier et de grande
sensibilité. ....... Aussi, ces chrétiens
appelés, à leurs risques à
être précurseurs de l'avenir de
l'Église sont-ils amenés, au fil de leur
persévérance dans la
fidélité, à devenir plus hommes de
foi, de la foi dans la nudité de son extrême
réalité.
Ces
dépouillements conduisent ordinairement ces
pionniers au désert de la solitude et , à
plus ou moins brève échéance,
à l'enfouissement dans l'oubli. Ils les ouvrent,
comme rien d'autre,sur la distance infranchissable de par
sa nature, mais maintenant mieux perçue dans son
caractère ultime, qui sépare le croyant
toujours sociologiquement dépendant, toujours
affamé de l'estime d'autrui, sinon de son
admiration, toujours inconsistant tant il est encore
obscurément en plein devenir, de l'accomplissement
qui sera le sien à jamais. C'est là que la
mort de Jésus prend sa dimension ontologique,
celle qu'a préparée et rendue possible sa
vie enracinée dans le mystère de la
singulière destinée d'Israël. Cette
vie et cette mort, malgré les conditions
contingentes qui les ont accompagnées, ont fait
mûrir en Jésus son fruit divin et, du
même mouvement , l'ont porté au sommet de
l'universel. L'intelligence qu'on atteint de sa vie et de
sa mort, inséparablement liées,
l'intelligence de son être de mystère,
appellent à entrer dans le chemin qui conduira
celui qui y répond à devenir ce qu'il est
en puissance, à "être". C'est là que
Jésus est la voie vers Dieu, et jusqu'en la
dernière étape. C'est là que Dieu,
dans son déploiement créateur, s'atteint
dans sa création en la joignant à lui.
Ces
considérations ne sont pas
étrangères aux pensées
secrètes de certains évêques, mais il
y a une paralysie même chez les meilleurs d'entre
eux, même chez ceux qui sont éveillés
sur la gravité de la crise actuelle de
l'église...
Marcel
Légaut." Un homme de foi et son église" :
les résistances au changement.
"- Mon
fils, si tu prétends servir le Seigneur,
prépare-toi à l'épreuve. Fais-toi un
coeur droit, arme-toi de courage, ne te laisse pas
entraîner, au temps de l'adversité.
Attache-toi à lui, ne t'éloigne pas, afin
d'être exalté à ton dernier jour.
Tout ce qui t'advient, accepte-le et, dans les
vicissitudes de ta pauvre condition, montre-toi patient,
- car l'or est éprouvé dans le feu, et les
élus dans la fournaise de l'humiliation. Mets en
Dieu ta confiance et il te viendra en aide, suis droit
ton chemin et espère en
Lui." ( Siracide 2.
1 à 6 )