Interpellations

 

 

 

3111 définitions, questions :E. Savajol

3112 Eglise lève-toi ! E. Savajol

3113 ne fais-tu pas barrage à l'Esprit Saint ? André Spurgeon

3114 les indulgences!: E. Savajol

3115 au cardinal Ratzinger... E. Savajol

3116 les églises n'ont-elles pas parfois un comportement de secte? E savajol

3117 aux clercs G. Siguier

3118 du gouvernement dans l'église : J.F. Doran

3119_legaut.html extraits

3120 trahison des clercs : G. Siguier

3121 l'oecuménisme est dépassé !: G. Siguier

3122 aux pasteurs protestants: G.Siguier

3123 à mon curé : G. Siguier

3124 marie mère de Jésus Christ dans les jours de sa chair. E. Savajol.

3125 évangéliser l'église !

3126 Mariage indissolubilite, nullite Ed.Savajol

3127 Credos !

3130 dogme_edmond.htm Ed .Svajol

3131 dogmes-siguier.htm G. Siguier

3132 transsubstantiation.htm G. Siguier

3133 misères cathos:pouvoirs

3134-repas diviseur

3135 chretiens libres

3136-acosta -reformes

3137 -derive vers la religion

3138-pain-eucharistie.htmClaire-Marie

3139_oser-transgresser

3140-geffre-claude

3141-dupuis-jacques

3142-sobrino-jon

3144-comblin-jose.htm  Eglise et Pouvoir

3145- kung-aux-eveques

/3146-dirigeants-myre.htm

3147-vaticanII-comblin.htm

3150-lefebvre-au-pape

 
 

La dérive vers la religion.

Progressivement, L'Eglise de Jésus est passée d'un réseau de petites assemblées laïques, autonomes, charismatiques, mais très solidaires, à un système ecclésiastique clérical, pyramidal et multitudiniste.

Ce fut une régression vers la " religion" et un retour en force du " sacré" naturel à tous les peuples.

La naissance et le développement de la notion de " sacrement" en a été un élément déterminant.

La dérive religieuse vers la " chrétienté".

Ici, le temps me manque pour les précisions et l'approfondissement que le lecteur trouvera au début du site" le civisme de Jésus" http://civisme.politique.free.fr/1-civisme.de.jesus/1010-accueil.htm et "la politique du Messie". http://civisme.politique.free.fr/3-la.politique.du.messie/3010-jesus.politique.htm

Le Nouveau Testament, éclairé de mieux en mieux par les recherches des biblistes et des historiens, nous force à dire ceci:

Jésus, laïque, et témoin de la laïcité du Père, n'a pas voulu (et n'a pas) créé une " religion chrétienne", avec dogmes, rites, clergé et c...

Jusqu'au milieu du 2 ° siècle environ, fidèle aux volontés des apôtres et aux inspirations de l'Esprit Saint, la communauté messianique de Jésus consistait en petites mais très nombreuses assemblées autonomes, autogérées, laïques, charismatiques mais très solidaires dans la pratique de l'amour fraternel, mais aussi toujours fragiles.

A partir du milieu du second siècle s'est amorcé une régression, un éloignement désastreux, écartant les fidèles de ce que le Saint Esprit avait donné et voulu lors de " l'amour du début" (Apocalypse 2. 4). Le " sacré " se mit à revenir en force, peu à peu, restaurant personnes sacrées, rites sacrés, pouvoirs sacerdotaux, hiérarchies, cléricalisme, liturgies, dogmes sacrés, sacrements, et c... Catastrophe !

Avec son paroxysme dans le système papal du 21° siècle.

Le sacré déforme définitivement L'Eglise.

Par un processus lent et continu, L'Eglise des non juifs subit, au plan " religieux", une telle déformation qu'il faut réellement parler d'une subversion de la communauté de Jésus.

Historiquement on a assisté à une dérive d'abord à la naissance d'un " pré catholicisme", puis au développement de "l'ancienne L'Eglise catholique", enfin au Moyen Âge et jusqu'à présent, à la formation et à l'épanouissement de la " nouvelle L'Eglise catholique" à la fois romaine et papale. Mais voici les éléments essentiels de cette évolution, repérables dés les premiers siècles:

- Au lieu de rester, purement et simplement une communion de personnes, L'Eglise devient avant tout une institution, de plus en plus juridique.

- De ce fait, le Repas du Seigneur devient un rite sacré qui donne le salut et " fait venir" le Seigneur sur un " autel" sacré, en vue d'un " sacrifice" offert à Dieu, grâce à un "prêtre " sacré.

- La pluralité des communautés domestiques disparaît et laisse la place à une collectivité qui a besoin, pour assurer sa cohésion d'un seul " ancien" défini comme seul compétent pour maintenir l'ordre et pour bien représenter la " religion chrétienne": " l'évêque".

- Puisque l'eucharistie a acquis le pouvoir de sauver, la distinction est nécessaire entre ceux qui la donnent et ceux qui la reçoivent. Ainsi s'établit la différence entre prêtres et laïcs, entre un " clergé" et un " laïcat": distinction que le Seigneur, l'unique Grand Prêtre avait aboli par son sacrifice !

L'évêque devient le détenteur de l'autorité apostolique, le successeur des apôtres et le sommet de la hiérarchie à trois étages: l'épiscopat, le presbytéral et le diaconat. Les temps modernes verront l'édifice institutionnel couronné et coiffé par une sorte de quatrième et suprême pouvoir religieux: l'évêque de Rome, le Pape.

- Au plan doctrinal, l'apparition et le développement du concept de " sacrement" (sept pour les catholiques et deux pour les protestants !)Se font très tôt et très vite, en même temps que la marche vers "l'épiscopat monarchique": le Dieu de Jésus devient un monarque féodal, un super César !

- Finalement, le dogme de l'infaillibilité pontificale (1871 ) décrète l'impossibilité totale de revenir en arrière et de réformer les bases mêmes de l'Eglise-institution, dogmatique et totalitaire. Le concile Vatican II n'y a rien changé.

Le dérapage et la dérive pouvaient se voir dés la fin du 1° siècle : Clément écrivait de Rome une lettre aux Corinthiens, comme Paul l'avait fait. Mais Clément affirmait le " droit" conféré à l'Ancien, par sa fonction même de " dirigeant". Alors que Paul voyait le Saint Esprit derrière la " qualification" et l'esprit de service d'un humble serviteur ( 1 Corinthiens 16.16 ) Ignace d'Antioche.

Probablement en l'année 117, l'évêque d'Antioche, Ignace, emprisonné et condamné à mort lors d'une persécution, fut emmené à Rome pour y être livré aux bêtes.

En route, il écrivit sept lettres. Leur contenu montre nettement qu'Ignace, déjà, préconise et pratique " l'épiscopat monarchique" (c'est à dire: l'évêque, seul, au-dessus des autres "anciens".) Elles montrent aussi une amorce de la dérive de L'Eglise vers une " religion de salut individuel: cette religion domine toujours L'Eglise.

Georges Siguier , pasteur E.R.F. en retraite,

 

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