01.2010
EUCHARISTIE FAMILIALE
http://clairemarie.blog.24heures.ch/
Le pain: eucharistie
familiale
Quand je vois des gens à
l’église le dimanche, je me demande
parfois quelle continuité il y a, depuis ce
soir-là où Yeshua mangeait avec ses
amis, en leur disant de faire de même en pensant
à lui d'une part, et ces spectaculaires
liturgies dominicales d'autre part. Des recherches
historiques ont sans doute été faites
sur cette « continuité », mais ce qui
m’interpelle, c' est : Cela veut dire quoi, le
« curé dit la messe » « les
pratiquants assistent à la messe », et
« deux trois quatre curés
concélèbrent » ???
C’est quoi, l'origine et l’essentiel de
cette « continuité » ? Il me semble
qu’il s’agit avant tout de partage du pain
entre ceux qui ont faim. Faim de nourriture, faim de
dignité humaine.
Je crois que j’ai le mieux compris, par
anticipation peut-être, «
l’eucharistie ou le partage du pain »
lorsque, les enfants réunis autour de la table
avec maman, papa prenait le pain, une belle miche
ronde, en faisait des morceaux et nous les donnait.
Quelques instants durant, nos espiègleries
enfantines faisaient place à ce regard
spontanément reconnaissant en recevant dans nos
mains ce « pain de vie ». Puis, on mangeait
en racontant la vie tout simplement, à la
ferme, à l’école, au «
caté », sur le chemin ; les parents
discutant l’actualité rapportée
dans le journal et radio Sottens et « comment
cela nous concernait » ! Rien de solennel ni de
triste. Du sérieux parfois et souvent, quelques
batailles, des taquineries, des chansons et des choses
pour rire. Tous reprenaient le travail et
dépensaient l’énergie que nous
avait donnée le pain partagé «
fruit de la terre et du travail des gens ». Ce
n’était pas dit. C’était
vécu.
Selon moi c’était – pour employer
des termes liturgiques – «
l’eucharistie familiale ».
C’était, si j’ose dire, le divin au
cœur de l’humain, le « sacré
animant le profane » comme les premiers
chrétiens le faisaient « jour après
jour, d’un même cœur ils (…)
rompaient le pain dans leurs maisons, prenant leur
nourriture avec joie et simplicité de cœur
(Actes 2,46) ». Ils n’allaient pas à
la Synagogue ni dans des temples. Et ce pain
partagé en famille au cœur de la vie
quotidienne était le Pain de vie.
Mais la vie quotidienne implique
l’économie, la finance, la politique, la
culture, dans l’éternelle tension entre
l’égoïsme qui capitalise plutôt
que de partager d’une part, et, d’autre
part, l’instinct de survie, donc de VIE, qui
force celles et de ceux qui ont faim et soif de
justice, de lutter comme Jésus l’a fait,
pour renverser les trônes et les dominations.
Selon moi, il me semble qu’une liturgie
eucharistique répétitive et qui ne
célèbre pas le dur labeur de la
communauté présente, est
anémique.
Soeur Claire Marie de Lausanne
Mesdames,
je me permet de vous dire de ne pas stresser pour
l'interdiction qui vous est faites de
célébrer l'eucharistie; rien , rien, ne
peut vous enpécher comme l'auteur de ce site
internet d'annoncer la parole de Dieu. Et notre
frère Paul de Tarse nous le
dit:
Romains 8 38
Car
j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les
anges ni les dominations, ni les choses
présentes ni les choses à venir, ni les
puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune
autre créature ne pourra nous séparer de
l'amour de Dieu manifesté en
Jésus-Christ notre Seigneur.
En
liberté, faites selon ce que l'Esprit vous
pousse à faire,
posez
des actes en fonctions des évènements et
accueillez-les, comme venant du
Père
Réalisez
les paroles de Jésus Christ, imitez-le,
écoutez-le.
Bénissez
votre mari, vos enfants, le repas et ceux qui le
prennent.
N'ayez
pas peur, En liberté,chaque jour dans vos
maisons faites mémoire du repas de la
Cène où Il a invité chacun
à faire
"CECI
en mémoire de Moi"
"
Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain;
et, après avoir rendu grâces, il le
rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez,
mangez, ceci est mon corps.
Il
prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu
grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en
tous;
car
ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est
répandu pour plusieurs, pour la
rémission des
péchés"