Catholiques Romains ,
réfléchissons et laissons-nous
interpeller.
Prenant leçons des dérives
gravissimes que l'Église Catholique Romaine vit en
ces jours 2010, une réflexion et une remise en
question seraient nécessaire quand aux services ,
ministères et magistères.
La pensée de Saint Paul pourrait nous
être utile.
Si on relit le chapitre 12 de la
première épître de Saint Paul
aux Corinthiens relatif aux dons de l'Esprit et
à la bonne manière de vivre ensemble en
chrétien, on lit ceci: "Il
en est que Dieu a établis dans l'Église,
premièrement comme apôtres,
deuxièmement comme prophètes,
troisièmement comme docteurs.....Puis ce sont les
miracles, puis le don de guérir, d'assister, de
gouverner, les diversités de langues".... (
1 Corinthiens 12, 2 à 8 )
Le don de "gouverner" ou de veiller sur une
communauté " épiscope" évêque,
(" epi scopein" en grec ) il veille sur et visite les
communautés pour voir si la communauté suit
le Christ : ( voir actes des apôtres 19. 1 à
7 ) . Il n'est pas le premier cité. Il n'est en
aucun cas un prefet...dans un palais.
Les premiers cités, qui ont une
place à part, selon les exégètes
et théologiens, sont les apôtres, les
prophètes et les "docteurs", ceux qui
enseignent.
Dans le texte de Saint Paul, les
"apôtres " dont il est question, sont les
fondateurs des églises nouvelles. Les
évêques actuels ne peuvent donc pas leur
être assimilés directement. Il en est de
même des presbytres = anciens = prêtres. Ce
sont tous des laïcs " maris
d'une seule femme ayant élevés leur enfants
et ayant bien "géré" leur maison."
Voir texte de Timotée
ci-dessous . L'enseignant, le docteur, le
prophète ont disparus de nos communautés.
Les évêques, les prêtres ont
confisqué ces services, les assument sans
partage.
IL FAUT REVENIR à la
pensée de PAUL et de JEAN. en prenant le
temps...
Il s'agit de choisir des anciens pour
un temps, des gens qui ont fait leurs preuves,
des laïcs qui ont élevés leurs
enfants et qui ne dépendent pas
financièrement de la communauté, sauf
exception. Le bon sens de Paul nous dit de ne pas choisir
de jeunes sans expérience pour diriger une
communauté: a plus forte raison pour accompagner,
confesser...! Gérer tout seul une
communauté est suicidaire et dangereux pour la
communauté , sauf pour un " saint"...
L'INSTITUTION bâtie par CONSTANTIN
et THEODOSE, empereurs romains de 305-395, dont
l'église catholique romaine a
hérité, est responsable des dérives
actuelles. L'Eglise n'a rien fait pour se détacher
de ces pratiques institutionnelles.
Et cette INSTITUTION perdure. La
pensée de St Paul et de St Jean ne sont-elles pas
la solution à terme à ces misères .!
?
La pensée de Paul et de Jean
était mise en pratique dans les
premières communautés chrétiennes.
Les "anciens" choisis parmis leurs membres,
les dirigeaient, mais ils n'occupaient pas tous les
services.Ils n'avaient pas tous pouvoirs...
législatifs, exécutifs et judiciaires comme
le pape ou les évêques de nos jours:
Les pouvoirs actuels du pape et des
évêques consignés dans le Droit Canon
:"Il appartient à
l'évêque diocésain de gouverner
l'église particulière qui lui est
confiée avec pouvoir
législatif,exécutif et judiciaire, selon le
droit." ( canon n° 391
). C'était
une communauté,un collectif ( Voir 1
Corinthiens 12 : le corps ) et aussi Apocalypse de Jean
lettre aux églises ( 2 à 4 ) et diverses
lettres de Paul)
L'Institution Catholique aura a vivre
une réelle transformation !.. "
métanoïa" un jour ou l'autre pour s'ajuster
à la pensée du Christ.
A moins que le Christ en gloire ne vienne
détruire tous ces POUVOIRS, DOMINATIONS,
PUISSANCES comme il l'a promis, et arrêter la
souffrance des pauvres du Royaume. L'"omerta" est
terminée. Tout vient au grand jour et
" tout sera
dévoilé". Le "malin
"déteste la lumière. A partir de cette boue
une "métanoïa " pourra peut-être
commencer.
Que dit Paul à Timotée 1: (
chapitre 3 1 à 10 ) "Cette
parole est certaine: Si quelqu'un aspire à la
charge d'évêque, ( épiscopes ) il
désire une oeuvre excellente.Il faut donc que
l'évêque soit irréprochable, mari
d'une seule femme, sobre, modéré,
réglé dans sa conduite, hospitalier, propre
à l'enseignement. Il faut qu'il ne soit ni
adonné au vin, ni violent, mais indulgent,
pacifique, désintéressé. Il faut
qu'il dirige bien sa propre maison, et qu'il tienne ses
enfants dans la soumission et dans une parfaite
honnêteté; car si quelqu'un ne sait pas
diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de
l'Église de Dieu? Il ne faut pas qu'il soit un
nouveau converti, de peur qu'enflé d'orgueil il ne
tombe sous le jugement du diable. Il faut aussi qu'il
reçoive un bon témoignage de ceux du
dehors, afin de ne pas tomber dans l'opprobre et dans les
pièges du diable. Les diacres aussi doivent
être honnêtes, éloignés de la
duplicité, des excès du vin, d'un gain
sordide, conservant le mystère de la foi dans une
conscience pure. Qu'on les éprouve d'abord, et
qu'ils exercent ensuite leur ministère, s'ils sont
sans reproche."
Qu'en pensez-Vous? Emond Savajol. ( mars 2010 )