La Liturgie du jour

 

 

 

 

0401 Bonne Annee Un monde cruel

0402 Jour de l'an souhaits et études

0403 la paix organisations qui oeuvrent pour

0404 Guerre " Tu ne tueras point"!.

405 -epiphanie.html

0406-bapteme.html

0407-cana

0408 beatitudes

0415 Carème !

0430-rameaux.html

0431-cene.html

0432-passion.html

0440 Pâques " pessah" Datation au fil des ans.  

0445 l'ascension irrésistible de l'Exclu. Une ou plusieurs...!

0450 Pentecote Les derniers temps..!

0451-assomption.html

0452Trinité Dieu unique et trois "personnes".! Domergue Marcel, Jésuite

0460 Toussaint . Pourquoi faire un culte aux saints?

0461-morts.html

0470-christ-roi.html

0471-avent.html

0490 Noêl.

0491mail-noel

0492 la faim une autre forme de terrorisme. Michael Concessao 

0499-attente.html  

 

 Dieu est un, unique

et Trinité


 

Le mystère de Dieu- Marcel Domergue, jésuite  

Qu'est-ce qui a pris les premières générations chrétiennes, et nous à la suite, de transformer l’antique image de Dieu pour nous encombrer de ce DOGME (c’est plus qu’un dogme) déconcertant ? Le Dieu qui vient trouver Moïse (première lecture) est beaucoup plus simple. Il est aussi le fruit d’une longue évolution qui a fait passer Israël du polythéisme païen à la certitude d’un Dieu unique. Pourtant, déjà, ce Dieu parle. Cette parole qui vient de lui, est-ce encore lui ou quelque chose qu’il produit, hors de lui-même ? Il faudra longtemps pour répondre, tant bien que mal, à cette question. Mais on n’arrête pas les progrès de la pensée, ni le déploiement de ce que nous appelons la révélation. Nous avons raison de croire au Dieu unique, mais nous resterions en chemin si nous ne cherchions pas ce que signifie cette unicité, si nous ne comprenions pas qu’elle n’est pas solitude mais « société », qu’elle est sans cesse union en train de se faire. C’est ce que nous voulons signifier quand nous disons que Dieu est en lui-même Vie, ou qu’il est Amour. Le monothéisme monolithique de certaines religions est, de ce point de vue, en deçà de l’accomplissement de la « révélation », une sorte de régression. Il reste qu’en disant « Trinité », nous restons devant le mystère de Dieu et que nous n’avons jamais fini de l’explorer. Chaque fois que nous croyons comprendre, nous finissons toujours par nous dire : « Non, ce n’est pas encore tout à fait cela. »

Le Père, le Fils, l’Esprit.

A vrai dire, l'Écriture ne parle jamais de Trinité à propos de Dieu. Elle ne dit jamais : ils sont trois, ou : il est trois. Mais nos textes nous parlent du Père, du Fils, de l’Esprit pour exprimer l’invasion salutaire de notre humanité par Dieu. Sans compter les « personnes ». La théologie a voulu expliciter cela pour éliminer certaines conceptions insuffisantes.Résumons : si le Christ et l’Esprit ne sont pas un seul Dieu avec le Père, alors Dieu ne nous a pas vraiment rejoints et nous restons seuls avec nos malheurs et en face de notre mort ; il n’y a plus d’Alliance véritable. Il vaut mieux dire : Un le Père, Un le Fils, Un l’Esprit, en considérant que le « Un » est le même pour tous les trois. Une image qui a beaucoup servi, aussi insuffisante soit-elle : représentons- nous un triangle équilatéral : chacun des angles a sa « personnalité », mais la surface couverte est la même pour chacun des trois. Les théologiens disent : même substance ; non pas substance identique, de même « nature », comme vous et moi sommes de même nature (humaine), mais une seule substance pour les trois.Avec ces abstractions, on comprend que la Trinité ait du mal à passer ; et pourtant il y a là le dépassement de l’image du Dieu suzerain omnipotent et arbitraire pour accéder à celle d’un Dieu qui est don de soi, de sa « substance » pour que l’autre vive, un Dieu qui est « générosité expansive », selon le mot de Paul Beauchamp.

Trois,mais trois quoi ?

Nous disons : trois personnes. Il est clair que le mot « personne » n’a pas ici son sens habituel. Saint Augustin écrit que nous disons « personnes » pour avoir quelque chose à répondre quand on nous demande : « Ils sont trois quoi ? » Nous pouvons sans doute aller plus loin : le Père, le Fils et l’Esprit sont des « je », des sujets de liberté. Il faut ajouter aussitôt que ces trois libertés veulent la même chose, et d’abord que l’autre existe. De toute façon, il y a une certaine témérité à vouloir déduire ce qu’il y a en Dieu à partir de ce qu’il est et de ce qu’il fait pour nous. Nous pouvons dire cependant qu’il est amour ; qui dit amour dit forcément plusieurs. Saint Thomas dit que ces Personnes sont des « relations subsistantes », non pas des êtres isolés qui, dans un second temps, établiraient des liens, mais des êtres dont la substance même est la relation. Rien dans le Père, le Fils, l’Esprit qui ne soit relation. Rien en deçà, rien au-delà. À bien y réfléchir, nous, qui sommes images, n’existons que par et dans la relation, cette connivence de tous les autres êtres qui tissent ce que nous sommes. Les appellations Père, Fils, Esprit, qui ne sont pas à prendre dans leur sens habituel, veulent signifier cela. Il reste vrai que tout ce qu’est Dieu nous est donné dans le Christ. Mais nous n’avons jamais fini de le déchiffrer, de comprendre ce que nous dit le Verbe. Pourtant, c’est dans notre relation intime avec lui que la Trinité nous accueille et que nous entrons dans l’échange de l’amour, qui est Dieu.

Marcel Domergue, jésuite  


  

O toi, l'au-delà de tout,n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi?

Quel hymne te dira,quel langage? Aucun mot ne t'exprime.

A quoi l'esprit s'attachera-t-il? Tu dépasse toute intelligence.

Seul, tu es indicible, car tout ce qui se dit est sorti de toi.

Seul, tu es inconnaissable, car tout ce qui se pense est sorti de toi. Tous les êtres,

ceux qui parlent et ceux qui sont muets, te proclament.

Tous les êtres ceux qui pensent et ceux qui n'ont point de pensée, te rendent hommage.

Le désir universel, l'universel gémissement tend vers toi.

Tout ce qui est te prie, et vers toi tout être qui pense ton univers fais monter un hymne de silence.

Tout ce qui demeure demeure par toi; par toi subsiste l'universel mouvement.

De tous les êtres tu es la fin; tu es tout être, et tu n'en est aucun.

Tu n'es pas un seul être, tu n'es pas leur ensemble.

Tu as tous les noms,et comment te nommerai-je, toi le seul qu'on ne peut nommer?

Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées qui couvrent le ciel même? Prends pitié,

O toi, l'au delà de tout, n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi?

poème attribué à Grégoire de Naziance

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