Interpellations

 

 

 

3111 définitions, questions :E. Savajol

3112 Eglise lève-toi ! E. Savajol

3113 ne fais-tu pas barrage à l'Esprit Saint ? André Spurgeon

3114 les indulgences!: E. Savajol

3115 au cardinal Ratzinger... E. Savajol

3116 les églises n'ont-elles pas parfois un comportement de secte? E savajol

3117 aux clercs G. Siguier

3118 du gouvernement dans l'église : J.F. Doran

3119_legaut.html extraits

3120 trahison des clercs : G. Siguier

3121 l'oecuménisme est dépassé !: G. Siguier

3122 aux pasteurs protestants: G.Siguier

3123 à mon curé : G. Siguier

3124 marie mère de Jésus Christ dans les jours de sa chair. E. Savajol.

3125 évangéliser l'église !

3126 Mariage indissolubilite, nullite Ed.Savajol

3127 Credos !

3130 dogme_edmond.htm Ed .Svajol

3131 dogmes-siguier.htm G. Siguier

3132 transsubstantiation.htm G. Siguier

3133 misères cathos:pouvoirs

3134-repas diviseur

3135 chretiens libres

3136-acosta -reformes

3137 -derive vers la religion

3138-pain-eucharistie.htmClaire-Marie

3139_oser-transgresser

3140-geffre-claude

3141-dupuis-jacques

3142-sobrino-jon

3144-comblin-jose.htm  Eglise et Pouvoir

3145- kung-aux-eveques

/3146-dirigeants-myre.htm

3147-vaticanII-comblin.htm

3150-lefebvre-au-pape

 
La TRANSSUBSTANTIATION

Georges Siguier (Pasteur)


 Un mot bizarre:

Propre au langage théologique et ecclésiastique, ce terme veut dire exactement: changement de substance. Il s'applique essentiellement à ce qui se passe lors de l'assemblée chrétienne réunie pour "le repas du Seigneur", comme l'écrit l'apôtre Paul.

"Le repas du Seigneur",

Institué par Jésus quelques heures avant son arrestation et sa crucifixion, est désigné par les catholiques romains par le mot "eucharistie", par les orthodoxes par l'expression "divine liturgie", et par la plupart des protestants par le deux mots " sainte cène" ( du latin " Cena": repas Les désignations sont multiples mais désignent en fait la même réalité, la même célébration.

Les évangiles et l'apôtre Paul

sont d'accord pour dire que c'est au cours de son dernier repas ( de la Pâque juive ) qu'a eu lieu l'institution par le maître de ce que ses disciples auront à répéter, partout et toujours:

Jésus partagea le pain et dit: "Prenez et mangez, ceci est mon corps qui est donné pour vous". puis : " Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang. Faites ceci en mémoire de moi ( "en mémorial" )".

La table de ce repas est nommée l'autel" par les catholiques romains et " la table de communion" ou "la table sainte " par la plupart des protestants.

Que se passe-t-il sur l'autel

au moment où celui ou ceux qui président le repas placent l'assemblée au coeur même de ce mémorial? C'est là que les compréhensions des chrétiens divergent, que les doctrines s'opposent et que dogmes et traditions divisent. Et c'est là que l'église catholique romaine emploie le mot " transsubstantiation" pour dire ce qui se passe, à son avis, sur l'autel, lorsque le prêtre " consacre les espèces" c'est à dire le pain ( l'hostie ) et le vin ( la coupe ). :après le miracle de la transformation, les "espèces" sont devenues la réalité ( " le Christ-Hostie" ).

LE DOGME DE LA TRANSSUBSTANTIATION

C'est le concile de Trente, au 16° siècle, qui a fixé le dogme dans les termes suivants:

L'eucharistie: "en premier lieu, le saint concile enseigne et professe ouvertement et sans détour que, dans le vénérable sacrement de la sainte eucharistie, après la consécration du pain et du vin, notre Seigneur Jésus Christ, vrai Dieu, vrai homme, est présent vraiment, réellement et substantiellement, sous l'apparence de ces réalités sensibles."

la transsubstantiation: "Parce que le Christ , notre Rédempteur a dit ce qu'il offrait sous l'espèce du pain, était vraiment son corps, on a toujours eu dans l'église de Dieu, cette conviction, que déclare de nouveau le saint concile: par la consécration du pain et du vin s'opère le changement de toute la substance du pain en la substance du corps du Christ notre Seigneur, et de toute la substance du vin en la substance de son sang. Ce changement, l'Église l'a justement et exactement appelé: transsubstantiation"

(Textes doctrinaux du magistère de l'église, trad.g. Dumeige, cités par Daniel Rops, " Histoire de l'Église " tome VI, page 96.) Notons que ce même concile a solennellement proclamé que de telles doctrines fondamentales ne doivent être réformées ou niées.

"LA PRÉSENCE RÉELLE" :

Plutôt que d'employer le terme théologique qui, aujourd'hui, embarrasse terriblement les théologiens catholiques, les catholiques de base préfèrent utiliser l'expression " présence réelle " que le concile du 16° siècle utilisait. Mais ils veulent, en général, dire la même chose, pour bien se distancer des incompréhensions protestantes.

Par contre clercs et laïcs du 21° siècle défendraient une cause perdue d'avance s'ils cherchaient à garder la notion philosophique de " substance " qui était propre à la philosophie scolastique du Moyen Âge ( Aristote )

LA " SUBSTANCE " .

Étymologiquement, c'est ce qui est " sous" . Sous quoi ? sous l'apparence, sous le changement. C'est l'essence, la permanence, le sujet. C'est l'être.....C'est ce qui persiste, ce qui est permanent dans tout le changement des phénomènes.

Les " espèces ", par contre, sont les "apparences sensibles des choses ":sous l'apparence du pain et du vin ( et contre toute évidence ) le dogme oblige a faire appel au "mystère", au merveilleux "miracle" constamment refait et renouvelé à chaque "repas du Seigneur."

Mais du point de vue de la raison, du bon sens, de l'expérience....et du Nouveau Testament, cette étrange doctrine de la transsubstantiation met la foi du croyant dans une impasse et provoque inévitablement et gravement la division de l'Église de Jésus.

Mais comment y renoncer sans nier du même coup la valeur des dogmes fondamentaux? !

ESPOIRS OECUMÉNIQUES OU PRATIQUE DE L'UNITÉ ?

Peut-on attendre un grand accord "oecuménique" pour partager entre chrétiens différents le repas d'unité prescrit par le seigneur ?

Doit-on s'attendre au succès des "accords théologiques" sur ce "sacrement" ou à la réussite généralisée des rapprochements pastoraux pour régler le grand différend eucharistique ? D'ici là, avons-nous, les uns et les autres, à faire attendre le Maître ( Jésus Christ ) pour lui consentir l'obéissance pratique qu'il attend de nous? NON .!

Il faut passer à l'acte et, "en église "par petits groupes, se mettre à pratiquer l'unité eucharistique, en suivant les prescriptions des apôtres.

Pour cela, par amour fraternel, il faut laisser chaque participant avoir dans sa tête et dire dans sa propre prière sa compréhension doctrinale des choses. Car les chrétiens ne sont pas unis en un seul corps par des dogmes ( fussent-ils exacts!) mais par la seule Personne vivante et présente ( réellement ! ) et agissante : JÉSUS LUI MÊME ;

C'EST JÉSUS LUI-MÊME. qui invite à son repas, qui y vient, qui le valide, qui le préside, qui y parle, qui y unit les siens et qui s'y donne entièrement. S'il dit ": faites cela," faisons-le.!

 5001_repas_marc.html dogme_edmond.htm dogmes-siguier.htm


 

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